Le fantôme sous la neige (avec Toriel)

Alors que Toriel discutait avec Spectre, elle sentit ses vieux souvenirs lui revenir en mémoire, autant des souvenirs heureux que le moment déchirant ou elle avait vu ses deux premiers enfants mourir dans la même journée, tout comme l'annonce du sacrifice de Frisk qu'elle avait apprit de Asgore en personne. Si elle en avait eu la force a ce moment la, la dame chèvre aurait offert un hommage digne de ce nom a sa fille de coeur et a l’héroïsme de celle ci. Seulement voila: elle n'en avait pas eu la force. combien de temps était-elle restée a pleurer contre la porte ? Elle ne sautrai le dire. la disparition de Frisk restait un déchirement. s'en était elle vraiment remise depuis ce temps ?  Aucunement...

- tu... tu as raison.  changeons de sujet...

Toriel sembla ailleurs pendant quelques temps, comme si elle avait un mauvais pressentiment qui s'était emparé d'elle. sans comprendre pourquoi, a cette instant précis, ses pensées étaient dirigées vers Asgore...

Malgré ses réticences, Toriel semble soucieuse... de quoi, je n'en sait rien... Mais ça me donne envie de creuser un peu plus... Mais je lui ai promis d’arrêter, je doit arrêter ! En reprenant mes esprits, je soupir difficilement et regarde Toriel d'un air compatissant, alors qu'elle avait l'air plongée dans ses rêveries, ça m'arrive aussi après tout... Y'a de ces jours ou on veut juste tout lâcher, des jours ou on aimerai s'endormir jusqu'à l'année suivante... Des jours... Ou... On aimerai pouvoir recommencer toute sa vie du début à la fin... Comme une renaissance?... Enfin peu importe, tout ce baratin pour dire que l'idée d'une renaissance serait pas la pire des solutions dans mon cas... Ou la mort? simple, rapide, noire, froide... vide... toutes ces pensées me font quelque peu frissonner... mais je continu de regarder Toriel, d'un air de plus en plus triste, puis fini par lui adresser la parole.

"Je... Je te sent soucieuse Toriel..."

Toriel restait pensive, n'arrivant pas a se retirer Asgore de l'esprit. il lui arrivait souvent de repenser au passé, un peu trop même, mais pas de cette façon. Ne voulant surtout pas admettre qu'elle éprouvait encore un certain attachement pour Asgore, elle mit ce mauvais pressentiment sur le compte de la guerre imminente qui semblait approcher dans l'ombre, après une période de calme... humains et monstres étaient-ils destinés a se faire la guerre éternellement ? Toriel soupira doucement, reportant son attention sur Spectre:

- ca va, c'est juste que... non rien. ca va, ne t'inquiète pas. je suis juste angoissée par la situation actuelle

Elle baissa la tête doucement, hésitant, sachant très bien qu'elle ne pourrai pas cacher a Spectre ce qu'elle essayait de se cacher a elle même depuis tant d'année, ces sentiments qu'elle avait tout tenter d'oublier et qui malgré elle étaient toujours présent quelque part ?

- je m'inquiète aussi pour Asgore... si une guerre éclate, il est en première ligne. tu sais... je ne l'ai pas quitter sur un coup de tête, je n'en pouvait plus de le voire se laisser ronger par la haine. je ne le reconnaissait plus... alors un jour, j'ai décider de partir. mais la vérité c'est que... j'aurais aimer qu'il me retienne...

Toriel semble soucieuse et elle l'est, elle me dit être angoissée par la situation actuelle, qu'elle n'aurai pas quittée Asgore sur un coup de tète? Mais... une seconde pourquoi l'aurait elle quittée? sinon pace que Toriel était reine des souterrains ! J'ai du mal à y croire moi même, pourtant elle vient juste de me le dire à l'instant, implicitement mais de manière assez claire pour que je comprenne, comme si au fond d'elle, elle voulait que je comprenne... J'affiche une expression surprise, déstabilisé par l'aveux qu'elle vient de me faire avant de lui répondre après quelques instant de réflexion :

"Je ne sait pas vraiment quoi te dire Toriel... si ce n'est d'aller lui dire directement, face à face"

Je ne parle bien sur pas de ma surprise à Toriel, elle n'a certainement pas besoin de ça après ce qu'elle vient de me dire. Mais de toute façon, elle aura surement devinée mon choc en regardant mes yeux encore touts écarquillés et autres lapsus révélateurs de ma pensée.

Toriel vit bien la surprise de Spectre lorsqu'elle évoqua sa rupture avec Asgore et réalisa que ce dernier n'était pas au courent de son identité jusqu'a maintenant, et qu'elle venait indirectement de lui révéler. d’ailleurs, il était fort probable que Spectre puisse deviner ses sentiment a cet instant précis alors qu'elle parlait de Asgore

- je ne sais pas... la dernière fois que je lui ait parler, c'est quand il est venu m'annoncer la mort de Frisk... et disons que je ne l'ai pas bien reçu, je l'ai purement et simplement mis a la porte. Je suis retourné une fois au château par la site, lors d'un bal, mais je ne l'ai pas vu.  Il refusera sûrement de m voir... et je le comprendrai...

Elle baisa la tête tristement, sans en dire plus, bien que la véritable raison tait la peur d'éveiller encore plus le sentiments qu'elle avait tenter d'étouffer durant tant d'année, pour ne pas risquer de souffrir a nouveau. Mais plus elle essayait de ne pas y penser, plus sa mauvais impression persistait. Elle finit par confier ses craintes a Specre, qui avait déja deviner de nombreux détails  son insu:

- j'ai un mauvais pressentiments, comme si du jour au lendemain je ne pourrai jamais le revoir...

Malgré l'effet de surprise de sa révélation, Toriel continu de se confier à moi, m'expliquant que la dernière fois qu'elle avait vue Asgore, la colère l'avait purement et simplement faite agir. C'est compréhensible après tout... Je ne pense pas que j'aurai très bien reçu le type qui a tué tout ceux que j'aimait... Je pourrait même dire que Toriel a fait preuve d'une retenue incroyable face à ça... mais ce n'est pas le sujet... Il lui manque malgré tout, et ça aussi je peut le comprendre malgré mon... problème...

"Je n'en suis pas si sur, Toriel... après tout, ce qu'il a fait est inexcusable, mais tu semble l'avoir pardonné..."

Elle me confie ensuite une de ses peur : de ne plus jamais pouvoir le voir, comme ça, du jour au lendemain. Je ne saurai pas quoi en dire malheureusement... Je me contente alors de me lever de ma chaise pour porter une main à son épaule, et l'écouter calmement, puisqu'il n'y a rien que je puisse dire.