- Histoire : Reset Cette histoire est celle du RESET, une légende que nous connaissons bien, et une capacité dont était capable Frisk. Mais d'où vient-il ? Qu'est-il devenu depuis ? Pourquoi est-il apparu ? Comment ? Cette histoire vous répondra sûrement.
- Légende : Le premier humain Une légende autour du premier humain apparu dans ces terres, une légende connue de tous et pourtant, si peu reconnue et citée.
- Conte pour enfant : Le premier hybride Une histoire pour enfant, joyeuse et triste à la fois, qui raconte la naissance du premier hybride.
- Rapport scientifique : Le premier hybride Réservé pour les adultes, une série de rapports scientifiques à propos de la création artificiel du premier hybride au monde. Âmes sensibles, sortez les mouchoirs.
- Légende : La tour des mages L'histoire d'un étrange mage, certainement le premier, et de la construction de la : mythique Tour des Mages. Ne vous attendez pas à des révélations : les secrets sont bien gardés.
- Histoire : Le premier roi L'histoire du Premier Roi, et aussi du premier monstre, une histoire émouvante, alliant nostalgie, solitude et joie pour plaire à tous. Mais une histoire qui couvre certains murs du château des souterrains, en mémoire au premier du nom.
- Conte : L'explorateur du temps Un conte pour enfant mais pas que, racontant les histoires de l'Explorateur du Temps, un être mystérieux qui voyageait dans le temps, donnant conseils et sages réflexions aux habitants le croisant.
- Poèmes : le jour du souvenir Une série de poèmes en l'honneur du Jour du Souvenir, qui n'est malheureusement plus célébré, et qui a pour but de se souvenir, en grande partie, de tous les événements marquant de l'histoire. Ce Jour a été supprimé il y a deux cent ans, lors de la guerre entre humains et monstres.
Dernière édition par Flowey le Lun 26 Sep - 19:00, édité 1 fois
Flowey Wanna see the world burn
Messages : 298 Points de détermination : 241 Date d'inscription : 02/07/2013 Age : 24
Le RESET est connu depuis le temps de Frisk. Cette étonnante capacité à revenir en arrière à chaque fois que la personne meurt semble incompréhensible. Bien que des scientifiques pensent que cette capacité est un pouvoir au même titre que celui des monstres et des hybrides, cela pose la question de "Qu'était donc cette enfant ?". Mais au delà des hypothèses et des rumeurs, une histoire se dresse depuis la nuit des temps, posée noir sur blanc dans un vieux livre poussiéreux. Si vous tendez la main, vous pourriez l'atteindre et, peut-être effleurer ses pages anciennes, lire son écriture manuscrite et comprendre tout. Si vous tendez la main. A vous de choisir.
Dans l'ombre de la nuit, une lueur semble grandir. D'un blanc pur, d'une douceur incroyable, il s'agit là d'une petite orbe perdue dans la nuit. Il n'y a qu'elle qui éclaire. Mais qu'éclaire-t-elle ? Le vide, la nuit, les ténèbres. Elle n'attend qu'une chose : qu'on la trouve, qu'on l'effleure, qu'on l'ouvre.
Mais le temps semble passer... Rien n'arrive... Cette petite lueur est seule... Personne ne réalise son souhait... Elle commence à avoir froid, seule dans la nuit... Mais silencieuse, elle attend, elle en est certaine, quelqu'un viendra. Elle en est tellement sûre, sa détermination ne flanche pas. Elle attend... Un an de plus... Deux ans... Une décennie... Un siècle... Quelqu'un viendra, elle en est toujours aussi certaine, quelqu'un viendra... Elle attend...
Oh, mais qu'est-ce ? Une autre lueur, au loin, semblable à la première ! Notre petite lueur n'est plus seule. Alors, observant la seconde, elle attend, encore et encore...
Mais le temps passe... L'autre lueur s'éteint doucement... Puis s'efface... La lueur est seule, dans le noir, à nouveau... Et cette impression recommence. Une fois accompagnée, une fois seule, tout continue. Est-ce que la vie est identique à ce cercle ? La lueur se pose la question. Mais elle attend. Encore et encore. Dans son esprit, une petite voix, faible, lui souffle "Reste telle que tu es : déterminée."
Et enfin, un jour, une main est tendue vers elle et l'effleure. Dans le noir, tout s'éclaire doucement, la lueur voit le monde, la lueur change. Elle voit dans les yeux de celui qui l'a touché, elle l'illumine de son passé, de son expérience, de sa détermination. Cette vie est la sienne maintenant. Cette lueur sera l'essence de la vie, l'essence de tout, de cette personne... Mais toutes les choses ont une fin. Un jour, un accident arriva. Ce petit humain était sur le point de mourir, la petite lueur la sentait, elle souffrait. Elle ne voulait pas mourir ! Elle voulait vivre, encore et encore ! Et, à force d'y penser, de vouloir revenir en arrière, la détermination gagna le petit être, la lueur sortit de son corps et prit la forme d'une écriture. De belles lettres, lumineuses, à portée de main "RESET". Une promesse de vie, un espoir de renouveau. Mais l'humain ne fit rien. Il refusa cette promesse, ce don. Alors, la petite lueur, triste, retourna dans les ténèbres, attendant une nouvelle vie.
Et tout recommença, une fois de plus... Un cercle vicieux, encore et encore... Ces lueurs, au loin, étaient des vies qui s’éteignaient... Au fond, une seule ne bougeait pas : notre petite lueur. Allait-elle retrouver un jour la lumière ? Soufflez son nom, je vous prie... Elle viendra à vous et offrira son don. Il n'a pas de prix, si ce n'est une vie. Une vie partagée avec une essence provenant des ténèbres glaciales... Une essence qui est déterminée... Et qui veut trouver une vie déterminée... A vivre.
Nous devions être... Mais qu'est-ce que je raconte ? Dans un livre qui passe au travers du temps, les dates n'ont que peu d'importance. Mon histoire commence...
Il y a très longtemps, alors que nous vivions tous en harmonie, humains, monstres et que sais-je encore, la naissance d'un nouvel être n'était pas prévue. D'apparence humaine, de traits doux et si commun, longtemps pris pour un faible être que les monstres pouvaient martyriser, si cela se faisait alors, un petit être frêle venait de naître. Il n'avait pas de nom, mais pour le bien de l'histoire, nous le baptiserons "Magus". Magus était né dans une petite chaumière au bord d'une rivière, dans un village composé d'une dizaine de maisonnettes identiques. Sa mère, Cemalia, était heureuse d'avoir un enfant aussi beau. Son père, Georgus, en était tout aussi fier. Mais le malheureux dû s'absenter pour des querelles territoriales. Alors, Cemalia fut la seule à élever son enfant, Magus. Le village tout entier aidait cette femme car la devise de ces lieux étaient telle que chacun aidait son prochain, car tous étaient une grande famille. Magus a pu donc grandir dans le plus grand des cadres de vie qui soit, et le plus beau.
Magus avait bien grandi, depuis la dernière fois. Son père n'est jamais revenu au village et sa mère vieillissait à vue d'oeil. Magus était bientôt adulte, mais quelque chose le dérangeait. Dans sa tête, il entendait des voix que personne d'autre ne pouvait entendre. De ses yeux, il voyait des choses que les humains ne pouvaient pas voir. Et dans son esprit sommeillait une force semblable à celle d'un dragon enragé. Magus commençait à s'inquiéter. Alors, une nuit, il laissa une missive sur la table de la cuisine et, prenant ses affaires, revêtant une longue cape de voyage, il partit.
Le continent était grand, la mer vaste, les forêts sombres... Mais rien n'effrayait Magus. Il vivait au jour le jour, errant sur les routes, les chemins et les villages. Où allait-il ? Il ne le savait pas. Son ignorance commença à l'agacer, mais il ne pouvait y remédier. Alors, en quête de savoir, il commença par tout oublier. Qui était-il, d'où venait-il, où allait-il ? Personne ne le savait plus. Magus erra bien longtemps, sans rien demander, sans rien savoir. Et puis, au large du continent, se dressait une petite île. Une minuscule île, qui appelait l'humain. "Magus... Magus... Je possède ce que tu cherches..." Mais que cherchait-il ? Il ne savait pas, mais puisque cette île lui parlait, alors il irait. Magus prit donc un bâteau, qu'il paya avec tout ce qui lui restait et, muni de sa seule cape de voyage, il prit le large.
Sur cette île, déserte, sablonneuse, Magus ne trouva rien. Il se sentit trompé par l'île. Mais l'île le rassura et fit pousser un arbre. De cet arbre, quelques fruits comestibles servirent à nourrir Magus. Les années passèrent, Magus ne fit plus qu'un avec la terre. L'île le nourrissait, et Magus la gratifiait de doux mots. C'est ainsi qu'il comprit ce qu'il était, tout semblait s'éclaircir. Magus était humain, mais possédait une essence magique, découlant de son âme, comme les monstres. Magus était donc un mage. Magus ne possédait aucun pouvoir en particulier. Magus était un Mage Originel, le premier. Magus possédait toute la magie du monde et de la terre. Magus n'était personne, mais était quelqu'un. Magus n'existait pas et, pourtant, il était là. Et ce que vit Magus, fut une vie terrestre remplie de gens comme lui : des mages. Alors Magus fit pousser une tour, à partir de son esprit. L'île lui donna la matière, Magus lui insuffla la magie. Mais après cet effort, Magus fut épuisé. L'île lui offrit un repos bien mérité, et le mage s'éteignit. Magus guiderait à présent les âmes semblables à lui au travers des brumes et des ombres, pour qu'ils trouvent ce repos, cette bâtisse sécurisé et sécurisante, pour les élus, comme lui... L'île et Magus ne furent plus qu'un, et protégeraient ensemble ces lieux... Magus serait l'arbre et les racines, l'île serait la terre et l'eau.
Il était une fois, dans un pays lointain, un homme. Cet homme était appelé "l'Explorateur du Temps" car on racontait qu'il pouvait voyager au travers des âges. Il n'avait pas de nom et pourtant, tous le connaissaient. Ce voyageur s'arrêter de villages en villages, afin de prodiguer des conseils et de sages réflexions aux habitants. Chaque prédiction se réalisait, comme s'il provenait du futur. Mais lorsqu'on le questionnait là-dessus, il se contentait d'un rire léger, d'un sourire, et il partait. Mais peu pouvaient imaginer ce qui se cachait derrière ce sourire triste... Ce voyageur avait bien vécu, son passé n'avait jamais été tout rose, loin de là. Et pourtant, il restait là, à aider les autres.
Un jour, il s'arrêta dans un petit village. Dans ce village, il y avait une femme enceinte, qui semblait faible. Lorsqu'elle apprit que le Voyageur était dans son village, elle se rua dehors et se jeta aux pieds de l'inconnu, le suppliant de lire l'avenir de son enfant. Le Voyageur regarda la femme et, dans un long soupir, s'accroupit devant elle, et lui murmura "Je savais que vous viendriez. Votre enfant vivra, mais le prix à payer sera votre mort en couche. Je suis désolé.". La femme se releva, le visage illuminé de joie et pourtant, des larmes roulèrent. La réponse surprit le Voyageur "Merci. Mon dieu, merci ! Il vivra, je suis comblée. Merci Voyageur.". Le Voyageur ne comprit pas cette réaction. Etait-elle heureuse de perdre la vie ? Ou était-ce quelque chose qu'il ne pouvait comprendre : l'amour maternel ? Le Voyageur n'était jamais né, il n'avait pas eu de parents, il avait tout simplement toujours été là, depuis toujours. Il était descendu sur cette terre, mais provenait de bien loin, là haut, dans l'espace infini du cosmos. Il continua sa route, pensif et toujours aussi intrigué par la réaction de cette femme.
Le Voyageur continua sa route au travers des villages et du temps. A chaque fois, des personnes odieuses lui demandèrent de prédire leur avenir, et s'extasiaient devant tout le monde, ou hurlaient leur peine. D'odieuses personnes qui n'étaient jamais satisfaites de leur sort. L'esprit du Voyageur, ses sentiments, sa bonté, s'effritèrent avec le temps. Plus il voyageait, plus le monde semblait lui prouver que les mortels étaient odieux. Plus il avançait, plus il s'éloignait de ce qu'il pensait être : comme eux. Les conseils qu'il connait, la sagesse qu'il apportait, semblait semer le chaos où il allait, et la faute venait toujours de lui. Il se faisait chasser de plus en plus, et on assimilait sa présence aux malheurs. Le Voyageur était fatigué de cette quête dépourvue de sens, de ces voyages douloureux et de ces vérités qui blessaient les autres et les engloutissaient dans les ténèbres. Alors, une dernière fois, il voulait voyager, pour mettre un terme à tout ceci, et disparaître pour de bon, retourner d'où il venait. L'Eternité était assez longue, de toute façon.
Quelques années plus tard, l'Explorateur du temps revint dans ce même village. Il croisa la route d'un jeune enfant sans abri. Dès qu'il vit le regard sincère de ce garçon, il comprit. Il s'accroupit devant lui et soupira, lorsque l'enfant fut à portée "Tends la main, mon garçon, j'ai un cadeau pour toi.". Il déposa une petite sphère étoilée dans ses mains avant de refermer les doigts de l'enfant dessus. "Ta mère serait fière de toi, elle a donné sa vie pour sauver la tienne. Prends-en soin". L'enfant se mit à pleurer et tendit ses bras vers le Voyageur, avant de l'enlacer. Le Voyageur fut plus que surpris à cet instant, ne comprenant pas lui même ce qu'il venait de faire. Et pour la première fois depuis des années, un sentiment fit son apparition dans le regard du Voyageur : des larmes perlèrent au coin de ses yeux. Qu'avait-il perdu depuis toutes ces années ? N'y avait-il pas encore des mortels pour lesquels il valait qu'on se batte ? Mais le Voyageur avait déjà pris sa décision. L'enfant finit par reculer avec un sourire et lui demanda quel était le nom de l'homme. Le Voyageur hésita un instant puis, murmura, dans un soupir alors qu'il commençait à disparaître :
