Une balade parmi les échos du passé [PV : Avalon ]

Une balade parmi les échos du passé

by ashling sur epicode

Me voici enfin dans les souterrains, marchant sans trop savoir où aller, curieuse d’explorer ce lieu encore inconnu pour moi. Une odeur de terre, de roche, d’eau, et une autre inconnue, viennent me titiller les narines, bien que ça ne me dérange pas, je voulais savoir d’où ça pouvait bien provenir. Cette odeur semblait comme presque irréelle, donc je me dirigeais au mieux vers celle-ci.

Je me retrouvais dans une nouvelle grotte d’une beauté sans nom, remplie de fleur bleue que je n’avais encore jamais vue. D’après mes souvenirs de ce qu’on m’avait expliqué sur l’endroit, je devais peut-être me trouver dans le champ de fleurs d’écho. Je fermais les yeux un moment, la mélodie de l’eau qui coulait plus ce parfum inconnu donnait une atmosphère apaisante. Comment les monstres pouvaient se plaindre de ça ? Je ne les comprendrais jamais, peut-être comme nous, ils ne nous comprennent pas, nous les humains.

Je m’arrête devant une fleur, puis m’accroupis devant celle-ci. Je me mets à observer chacun de ses pétales dans les moindres détails, puis je vins très délicatement et prudemment le toucher du bout de mon doigt. Je ne fus pas déçu de la suite, j’entendis une conversation venant de la fleur. On peut dire qu’elle méritait bien son nom de fleur d’écho.

Je me mis à chantonner, puis je retouchais la plante bleue, qui reproduisait exactement ce que j’avais fait un peu plus tôt. C’était assez drôle, je recommençais donc plusieurs fois de suite, comme l’aurait fait un enfant. Finalement au bout d’une dizaine de minutes, je m’arrêtais, et ayant mal aux jambes à force de rester dans la même position, je m’assis, mettant mes mains derrière moi pour éviter de tomber.

Mon regard se baladait encore une fois sur les nombreuses fleurs qui m’entouraient, profitant le plus possible du calme, et laissant mon arme à côté de moi, mais assez proche tout de même pour la saisir rapidement. Puisque après tout, même dans un lieu aussi calme, le danger peut venir, vous trouver à n'importe quel moment.

Une balade parmi les échos du passé
► Ft. Ruby Walker

L'idiote et les fleurs

Tu n'avais pas l'habitude de descendre dans les souterrains. Tu évitais certains lieux de ta jeunesse, trop nostalgiques. Mais tes pas te portèrent, ce jour-là, dans le champ de fleurs d'écho. Aaah... Que de souvenirs. Tu t'arrêtas un instant lorsque tu pus apercevoir les premières fleurs, inspirant longuement. Quelque chose te dérangea alors. Une odeur pour être précis. Tu fronças les sourcils. Tu pourrais reconnaître cette odeur entre mille. Entre les effluves de boue et d'eau, propre aux lieux de Waterfall, flottait l'immonde odeur d'humain. Qu'est-ce que ferais une chose aussi pitoyable par ici ? Tu lâchas un ronchonnement, ta journée visiblement gâchée, puis tu te transformas en loup. Un loup tout à fait standard, dans les règles de l'art. Tout d'un blanc immaculé, seul tes yeux roses se reflétaient dans la nuit éternelle de ces lieux. Tu te fondis entre les fleurs, essayant d'en toucher le moins possible, écoutant chaque murmure que ton contact avec ces dernières produisait. Quelques discussions peu intéressantes et puis, enfin, une légère chansonnette. Cette humaine s'amusait à dérégler les flux de rumeurs que tu étais venu cherché, comme chaque semaine, recherchant une activité. Tu ne pus t'empêcher de grogner à cette découverte. Un grognement peu audible, mais qui résonna légèrement dans ces lieux. Manque de chance, une fleur, juste à côté de toi, l'avais enregistré et entreprit de reproduire ce son lorsque ta patte arrière la toucha. Idiot que tu pouvais être : te voilà repérer. Tu te tapis au sol comme un prédateur chassant sa proie, espérant ne pas te faire voir. Elle avait juste à avancer vers toi et, une fois à bonne distance, un saut et tout était terminé. Tu pourrais enfin faire ce pourquoi tu étais né. A cette pensée, tu affichas un léger sourire alors que tes yeux ne quittaient pas la silhouette floue que tu pouvais voir depuis ta cachette, entre quelques fleurs.

© Beroz

Une balade parmi les échos du passé

by ashling sur epicode

Un grognement comme lointain résonna, ce qui me fit aussitôt sortir de mes rêveries, mais aussi ma grande contemplation du lieu. Pourquoi, quand je me dis que je peux peut-être enfin tranquille, il y a toujours quelque chose qui vient perturber ce petit moment de paix ? Je n’ai vraiment pas de chance en ce moment. Je me relevais alors rapidement, pour être sûre de ne pas être prise par surprise. Je tendis l’oreille à l’affût d’un autre bruit, plus proche pour arriver à localiser la source du danger, enfin si il y en avait vraiment un.

Je resserrais un peu plus la prise sur mon arme à deux mains, comme si j'avais peur qu'elle s'envole ou glisse, parcourant chaque fleurs du regard, essayant de trouver quelque chose parmi elles. Je jetais parfois un coup d’œil derrière moi, pour vérifier qu’il n’y avait rien.

Tout était devenu si calme en un instant, c’était même beaucoup trop calme pour moi. Je n’aimais pas cette atmosphère-là, et temps que je ne saurais pas par quoi a été produit ce son, je ne bougerais pas, c’est encore le mieux à faire. Si quelque chose m’attaquait, il fallait soit me défendre, soit la tuer, ou soit encore la faire fuir, mais on verra la dernière option plus tard.

Je pris une grande inspiration puis je demandais :

-S'il y a un monstre qui espère m’attaquer ici, c’est rater. Donc montre toi gentiment sans faire d’histoires, à moins que tu veuilles goûter à ma lame.

Une balade parmi les échos du passé
► Ft. Ruby Walker

L'idée du doux renard

Lorsque tu vis l'humaine se relever, tu pus apercevoir son arme. Une faux métallique, rouge et noir. Elle n'avait pas l'air très dangereuse, mais tant que cette gamine aurait cette chose avec elle, tu risquais quand même de te faire blesser... Ou de choper le tétanos ! Tu te mis à rire intérieurement à cette pensée. Dans ta tête, ce rire résonna en écho, comme si quelqu'un d'autre était amusé. Bah, au moins, tu avais fait rire cet idiot. Mais ce qui allait suivre n'allait pas lui plaire. Tu soupiras discrètement avant de fermer les yeux pendant deux secondes. Puis tu commenças à engager la converation avec ton cher petit parasite :

« Eh tête à claque ? Tu crois que tu pourrais m'arranger le problème ? »
« Avec ce surnom, pas question, va en enfer sale clebs. »
« Pas sympas le coloc'. Dans ce cas, je vais juste massacrer cette petite humaine et m'amuser avec ses boyaux, mmh ? »
« Pfff... J'ai compris, je m'en occupe, et laisse-moi faire. »

Tu esquissas un léger sourire en rouvrant les yeux. Tu frôlas une des fleurs d'échos près de toi, qui émit le grognement que tu avais poussé avant. A cet instant, tu pris ta forme humaine et tu te laissas tomber en arrière dans un petit « BAM ! », accompagné un léger cri de surprise de ta part. Au moins tu étais repéré, et tu dépassais légèrement des fleurs d'écho. Tu riais intérieurement face aux idées farfelues de Mikage, qui fonctionnaient toujours bien. Lui laisser le contrôle de temps en temps n'était pas si mal, au fond. Tu relevas les yeux vers la fille que tu voyais clairement maintenant, l'air un peu craintif. Puis, d'une voix légèrement tremblante, comme si tu avais été effrayé et surpris en même temps, mais avec une pointe de curiosité tout en arborant légèrement un air niais, tu parlas :

« V-... Vous avez entendu ? C'était quoi ? D'où ça venait ? »

Tu n'avais même pas pris la peine de te relever, restant assis là, les bras en arrière pour que tu ne finisses pas sur le dos, fixant la demoiselle.

HRP:

© Beroz

Une balade parmi les échos du passé

by ashling sur epicode

Le même grognement retentit de la même intensité qu’avant, et cette fois-ci, j’avais pu localiser l’endroit exact d’où il provenait. Le seul petit problème, je n’ai même pas eu le temps de savourer cette petite victoire, puisqu’un jeune homme tomba en arrière à ce moment précis accompagné d’un cri se surprise.

Sur quoi j’étais encore tombée franchement ? Même si je ne le connaissais pas, je sentais déjà qu’il allait rapidement m’énerver celui-là. Je soupirais presque pour me calmer. Me calmer de quoi ? Peut-être de ne pas directement l’étrangler, en voyant sa tête et son attitude, j’en avais une envie folle.

-V-... Vous avez entendu ? C'était quoi ? D'où ça venait ?

Je répondis, aussitôt prenant mon plus beau sourire, comme je le faisais le plus souvent, même s'il me fallut un effort important pour montrer qu’il ne m’agaçait pas.

- Calme-toi, ça ne sert à rien de paniquer. Ce que tu as entendu doit probablement venir d’une fleur d’écho, que tu as, peut-être, touché ou frôler.

Cependant, je ne bougeais pas d’un pouce. Les raisons ? Je ne connais pas ce type, je ne sais pas ce qu’il peut faire, s'il est dangereux ou pas. Je préfère éviter les problèmes pour le moment, et par pitié faite que ce soit un de ses naïf de pacifiste, comme ça, je discute un peu avec et l’histoire est réglée ! Je déteste par-dessus tous les génocides, parce que là, il faut se battre, et franchement, dans un tel lieu, ça serait dommage de faire couler le sang.

-Bon, dis-moi. Comment ça se fait que je ne t’ai pas vu ou entendue ? Tu dormais dans les fleurs ou quelque chose comme ça ?

Je le fixais toujours, espérant arriver à déduire si c’est un ennemi ou pas. En attendant, je ne baissais toujours pas mon arme et restais en position pour attaquer ou encore me défendre.

Une balade parmi les échos du passé
► Ft. Ruby Walker

La ruse du Loup

Au début, tu pensais que ta petite ruse n'avait pas fonctionné, mais tu n'avais pas lâché un seul instant ton rôle. Alors, la jeune fille te sourit. Tu remarquas à la seconde même qu'il était forcé... C'était assez intéressant. Tu rayais intérieurement le mot "Pacifiste" de tes pensées. Et "génocide" aussi d'ailleurs. Elle était donc neutre. Intéressant. Bizarrement, c'était les plus faciles à manipuler. Tu la laissas parler, ton air se rassurant peu à peu. Mais tu coinças sur le mot "fleur d'écho". Tu le garderais pour un peu plus tard : elle recommenças à parler. Là, c'était une question. Tu sentis Mikage flancher dans ton esprit. Cet idiot de pacifiste ne pouvait pas mentir. C'est là que tu entrais en jeu. Tu ouvris la bouche comme pour parler et tu la refermas, faisant mine de réfléchir, puis tu pris un air désolé et perdu, avant de soupirer :

« A-... Aucune idée... Je marchais dans le coin... Je crois que j'ai trébuché... », tu te frottas la tête en prenant un air niais avant de continuer, en rigolant bêtement, « Haha ! Quel idiot je suis. Je suis vraiment pathétique. »

Tu entendis l'humain rire dans ton esprit. Ce n'était pas tout les jours que tu te dénigrais. Intérieurement, tu t'imaginas étrangler le parasite et, étrangement, ça te calmas. Tu n'avais pas perdu une seconde ton petit manège. Tu te relevas avant d'épousseter tes vêtements. Tu aurais dû mieux t'habiller... Tu fixas la simple veste noire à capuche que tu avais, puis tu observas ton jean noir, et tes chaussures de même couleur. Rien ne semblait abîmé. Bien entendu ! Vu que c'était une ruse. Mais tu fis semblant de vérifier tes vêtements. Puis tu relevas la tête vers la gamine. Tu esquissas un large sourire benêt en tendant une main vers elle, puis tu parlas :

« Exusez-moi si je vous ai fait peur, mademoiselle. Je m'appelle Mikage, et... Encore désolé. Hum... Vous avez parlé de fleur... D'écho ? C'est bien ça ? En fait, je ne suis pas du coin et je me suis un peu perdu à force de marcher sans vraiment regarder donc... Qu'est-ce que c'est ces "fleurs d'écho" ? »

Tu n'avais pas fixé une seule seconde son arme, tu n'y jugeas pas grand intérêt. Ta main tendue ne tremblait pas le moins du monde, laissant trahir une confiance inébranlable que tu avais pour cette inconnue. Rien de tel que ce petit détail pour amadouer cette gamine. Tu passais vraiment pour un pacifique. Enfin après tout, tu en étais un peu un, avec cette tronche d'humain dont tu avais hérité et cette attitude totalement douillette grâce à cet esprit parasitaire qui ne voulait pas voir de sang couler. Mais qui était le plus simple à manipuler ? Les pacifistes ou les neutres ? Oh ! Les génocidaires aussi. Chacun réagissait à sa manière et une fois découvert, tout devenait plus simple. Tu te remis les idées en place intérieurement : tu divaguais. Il ne fallait pas que tu te plante, sinon tu aurais le droit à un câlin direct avec ce bout de ferraille et elle, cette gamine, aurait un allé simple vers ton estomac... Ou les enfers, en fonction de la situation. Comme un loup affamé, déguisé en mouton, amadouant une pauvre brebis.

© Beroz

Une balade parmi les échos du passé

by ashling sur epicode

Vraiment, c’est un bien curieux jeune homme qui se trouvait devant moi. Le voir répondre d’un aire aussi niai, presque comme un enfant, rigolant aussi bêtement, alors qu’il se trouvait devant quelqu’un portant une arme, menaçant presque de l’attaquer, faisait que cette situation plutôt amusante quand on y pense, m’arracha quelques rires, ainsi qu’un sourire légèrement plus doux. Je ne supportais certes pas sa tronche, qui m’énervait, mais ce n’est pas pour autant que je devais être froide.

Je baissais mon arme quand il se relevait, jugeant pour le moment qu’il n’était pas dangereux. Après tout, il avait le physique, la manière de parler et de se comporter d’un pacifique, pourquoi l’attaquer ? En plus, il ne porte pas d’arme, le combat serait déloyal. De plus, ça ne sert à rien de se blesser pour rien.

En tout cas, on voit bien qu’il est quelque peu naïf, surtout quand il se préoccupa de ses vêtements en se relevant, avant de me tendre la main d’une manière des plus naturels.

- Exusez-moi si je vous ai fait peur, mademoiselle. Je m'appelle Mikage, et... Encore désolé. Hum... Vous avez parlé de fleur... D'écho ? C'est bien ça ? En fait, je ne suis pas du coin et je me suis un peu perdu à force de marcher sans vraiment regarder donc... Qu'est-ce que c'est ces "fleurs d'écho" ?

Je reculais de quelques pas en arrière, pour montrer que je refusais de tendre la main à mon tour. Je n’aime pas faire confiance aux autres, et même si c’est un pacifique, je ne préfère pas prendre de risque. Je lui répondis tout de même de manière aussi naturelle que possible.

-Ce sont des fleurs qui enregistrent tous les sons à proximité de celle-ci. En tout cas, j’ai cru comprendre que vous êtes perdu. C’est très simple de remonter à la surface.

Je me tournais puis indiquais une direction avec mon doigt.

-Il suffit de continuer par-là, puis de continuer tout droit. Normalement, on devrait retrouver assez vite le chemin, mais si vous ne savez plus, ou vous n’êtes pas sûr, demandez à un monstre à ce moment-là.

Je me retournais à nouveau, pour être en face de lui. Je penchais la tête légèrement sur le côté avant de demander avec un large sourire.

-C’est retenu ?

Une balade parmi les échos du passé
► Ft. Ruby Walker

Le piège invisible

Tu sentis la méfiance de l'humaine faiblir. Tu la regardas rire légèrement, observant son sourire qui s'adoucissait. Ton plan avait l'air de fonctionner. Et cela se confirma lorsqu'elle baissa son arme. Néanmoins, elle ne te faisait pas confiance. Lorsqu'elle recula, tu te contentas de refermer doucement ta main, puis tu la passas dans tes cheveux, d'un air désolé. Tu l'écoutas parler en te retenant de rire. Bien sûr que tu savais ce que c'était, tu venais ici presque toutes les semaines ! Enfin au moins, elle n'avait rien remarqué. Tu gardas un sourire franc en l'écoutant. Elle n'avait pas l'air de vraiment vouloir t'aider. Lorsqu'elle se retourna, ton sourire changea littéralement. Un peu comme un démon endormi qui venait de se réveiller. Quelle naïveté. Là voilà prise dans tes filets. Il suffisait juste que tu tende la main et... Tu secouas la tête avant de claquer tes deux mains sur tes joues. Ton sourire carnassier s'effaça, laissant de nouveau place à un sourire naïf. Bon sang... Quel idiot ce Mikage. T'arrêter à un moment comme ça. Enfin, tant mieux, vu que la gamine venait de se retourner à nouveau. A vrai dire, tu ne l'avais pas écouté. Tu pris une grande inspiration, comme si tu avais eu une grande révélation, puis tu te dégonflas, prenant un air désolé et, d'un geste de la main, tu t'excusas avant de parler :

« Pas du tout. J'ai écouté, je vous rassure, mais je ne vois pas du tout par où c'est et... A vrai dire... Voir une jeune demoiselle parler de la sorte avec une arme dans la main ne me rassure pas le moins du monde... Si vous voyez ce que je veux dire... »

Tu haussas les épaules en soupirant, regardant autre part, avant de baisser les yeux devant toi. Tu les relevas ensuite après quelques secondes pour fixer l'humaine, puis tu les baissas à nouveau.

« E-... Est-ce que je vous effraie à ce point ? Si ça peut vous rassurer... Je n'ai jamais levé la main sur qui que ce soit... Pas une seule fois. »

Tu parlais en gardant un large sourire, mais il ne se voulait pas rassurant ni effrayant : tu prenais un air désolé en même temps, même si c'était maladroit, tu ne voulais pas inquiéter la jeune fille. Un sourire désolé... C'était le mot.

© Beroz

Une balade parmi les échos du passé

by ashling sur epicode

À peine prenait-il à nouveau la parole, que mes envies de meurtre revenait. Je ne sais pas trop pourquoi, mais il avait le don de m’énerver rapidement juste avec son attitude, ou ses paroles, et rien que la pensée de le voir mort était apaisant, ou lui enlever ce pitoyable air d’être fragile et désolé. Je ravalais mes pulsions meurtrières, me disant que c’était normal de ne pas être rassuré devant quelqu’un qui porte une arme, de ne pas savoir retrouver la sortit de ce lieu.

Bon, se reprendre, il faut se reprendre. Après tout, je suis une neutre, je ne devrais pas penser directement à tuer… Enfin, je crois ? J’aimerais bien être dans la tête d’autre neutre, ou encore pacifique, et même génocide, ça doit être drôle de voir ce qu’ils pensent. Je secouais légèrement la tête. Concentre-toi sur le problème principal pour le moment, et après tu pourras réfléchir à d’autre truc, me dis-je.

Les paroles du jeune homme, qui s’était présenté plus tôt sous le nom de Mikage, me ramenèrent un peu à la réalité. Quand il me regarda avec son sourire désolé, j’avais une envie folle de l’étrangler, peut-être que ça effacera ce truc de son visage.

-Je n’ai peur de rien, ni de personne. Cette arme est juste là pour tuer en cas de problème. De plus, si vous espérez que je la range, abandonné tout de suite cette idée, et aucune parole pourra me faire changer d’avis, je vous préviens.

Comme pour appuyer mes paroles, je mis mon arme devant moi, puis je fixais le jeune homme.

-Enfin bref. Si vous voulez, je peux vous montrer la sortit des souterrains, a moins bien sûr, que vous vouliez attendre un monstre, ou une autre personne pour vous aider.

Une balade parmi les échos du passé
► Ft. Ruby Walker

Le mur caché

Au fur et à mesure que le temps passait, tu sentais les envies de meurtre de l'humaine grandir. Elle ressemblait une neutre sur le point de passer du côté des génocides. Elle était vraiment agressive au fond. Elle affirma n'avoir peur de rien ni personne, ce qui te fis pencher la tête sur le côté. Qui d'elle ou toi allait lâcher l'affaire en premier ? Etait-ce son entêtement ou ta faim qui allait gagner ? Au fond, tu connaissais déjà la réponse. Tu lâchas un soupir et tu parlas instinctivement, laissant ta pensée être prononcée à haute voix :

« Effrayant... »

Lorsque tu te rendis compte de ce que tu venais de dire, tu pris un air surpris et choqué, puis tu te mis à rire nerveusement.

« Désolé, désolé ! Je ne voulais pas paraître impoli. C'est que ça fait longtemps que je n'ai parlé à personne et... Plus j'avance dans cet endroit, plus je me perds. »

Tu hésitas un instant, faisant mine de réfléchir. Mikage avait l'air d'avoir la situation en main, mais quelque chose commencer à s'agiter. A vrai dire, ça devenait dangereux. Tant que l'humain aurait la situation sous contrôle tout irait bien, mais le plus risqué, c'était pour toi, au final. Tu inspiras profondément avant de faire un pas en avant, puis tu te frottas à nouveau la tête.

« Si ça ne vous dérange pas, je veux bien que vous m'aidiez. Mais puisque nous sommes ici, pourquoi ne pas en profiter ? Ce serait une bonne chose de pouvoir retourner en haut et pouvoir parler de cette aventure et... De ces fleurs. J'aimerais comprendre leur fonctionnement. Qui sait, cela pourrait peut-être être utile pour les humains... Enfin, pour nous. »

Tu soupiras intérieurement. Mikage avait le don de dire tout ce qu'il pensait sans réfléchir. Ce pacifique était vraiment idiot parfois. Mais cette petite humaine t'intriguait autant que ton parasite, à ce que tu pouvais ressentir. C'était une bonne chose. Autant en profiter un peu et explorer les lieux, faire votre travail tout en surveillant cette humaine.

© Beroz

Une balade parmi les échos du passé

by ashling sur epicode

Le mot que prononça le jeune homme me fit sourire malgré moi, peut-être parce que je prenais ça presque comme un compliment. Aussitôt, il se mit à rire nerveusement, je remarquais également qu’il avait un air choqué, mais pas seulement, aussi surpris. Peut-être à cause de ce qu’il venait de dire.

Pour se justifier d’avoir dit ça, il commençait déjà par s’excuser, et dire que c’était à cause de trucs, sans importance à mes yeux, qu’il avait sorti ce mot. Autant ne pas l’écouter, de toute façon, je m’enfiche, je trouve ça surtout plus amusant qu'autre chose. De plus, j’essayais de me calmer petit à petit, mais également de réfléchir au meilleur chemin pour sortir de cet endroit rapidement, parce que je le vois mal refuser ma proposition, et je ne voudrais pas d’accident pendant le trajet du retour, donc être le plus tôt possible à la surface sera la mieux.

Il reprit encore une fois la parole, mais bizarrement, la fin de sa phrase me titilla. Je me mis à la fixer, sans une fois détourner le regard, comme si on cherchait à voir la vraie identité de quelqu’un.

Finalement, je fis tourner ma faux entre mes mains quelques secondes, puis je fendais l’air jusqu’à arrêter ma lame près du cou du jeune homme. J’affichais un large sourire. Je laissais alors échapper un léger rire, qui bizarrement résonna dans cette partie du souterrain.

-Toi, tu n’es certainement pas humain. Visiblement, tu n’es pas un monstre, alors il ne reste qu’une possibilité. T’es un de ces hybrides ? Hein ?

Une balade parmi les échos du passé
► Ft. Ruby Walker

La brebis apeurée

Tu voulais étrangler Mikage. Plus sincèrement que jamais. Mais tu ne pouvais pas, quel dommage ! Le regard de cette gamine laissa clairement paraître ses sentiments. Tu ne quittais pas des yeux l'arme de l'humaine, qu'elle fit tourner d'abord puis qu'elle pointa vers toi. Mais tu ne bougeas pas. Tu la fixais sans laisser voir aucune émotion, les yeux dans les yeux. Dans ton esprit, en revanche, tout se passa plus vite. Tu soupiras intérieurement avant de t'adresser à ton petit parasite ennuyeux :

« Ne fais plus jamais d'erreur ou je la bouffe ! Je tiens à mon identité ! »
« Ehm... Oui oui... Désolé, j'pensais pas qu'elle allait relever ça. D'ailleurs, t'aurais pu me laisser m'enfuir, là, tout de suite. »
« Je tiens à mon honneur chair à pâté. J'viens de te sauver la vie, retiens-le. »
« O-... Oui... M-... Merci, je suppose... »

Lorsque tu revins à la réalité, pas une seconde s'était écoulée. Dès que tu réalisas que tu étais passé à deux doigts de la mort, tu poussas légèrement la lame loin de ton cou, arboras un sourire nerveux et forcé, et tu fis un pas en arrière, tremblant légèrement.

« Vous avez bien failli me tuer. Mais ce n'était pas votre intention, hein ? »

Lorsque les mots de l'humaine parvinrent à tes oreilles, ton sourire se fit plus hésitant, s'imbibant peu à peu d'incompréhension. Tu agitas les mains devant toi comme lorsqu'on t'accusait à tort, et tu te mis à parler, d'un air désespéré et désemparé, comme si ta vie était en jeu... En fait, elle l'était vraiment !

« J'vous l'jure, je suis humain ! Jamais je n'essayerais de vous mentir ! J'avais un doute sur votre identité, c'est tout ! Ehm... »

Tu te frottas à nouveau la tête avec un air désolé. Tu baissas les yeux un instant, avant de soupirer :

« J'ai croisé beaucoup de choses pas très humaines par ici... Et je parlais toujours de moi, de notre société comme si je n'étais pas humain. C'est comme si ça me rassurait. C'est peut-être idiot, mais jusque-là ça a marché. »

Tu te mis à rire nerveusement. Situation assez embarrassante en fait... Mais tu t'en étais bien sorti pour une fois.

© Beroz

Une balade parmi les échos du passé

by ashling sur epicode

Mon regard, qui devenait un peu plus sombre, était toujours river sur lui, ne le lâchant pas un seul instant, prête à le tuer en fonction de comment il allait réagir à ça. Au lieu de paniquer, d’attaquer ou autre, le jeune homme se contenta de repousser ma lame, pour qu’elle ne soit plus aussi proche de son cou. Je n’avais pas tout de suite fait attention, mais est-ce moi où il tremblait légèrement ? Peut-être bien que je n’aie pas assez réfléchi cette foi.

Il recommença à parler, mais pour moi, ses paroles étaient devenue incompréhensible. Peut-être parce que je n’avais pas envie de l’écouter, puisque de toute façon, il ne dira rien de très important.

Je n’aime peut-être pas la tête de ce type, son comportement, sa façon de parler, mais si je ne m'étais pas arrêtée à ce moment-là, je l’aurais blessé, ou pire tuer, alors que lui, n’avait rien. Je soupirais, moi qui m’étais dit de ne plus agir comme ça. Je regardais le sol, réfléchissant à ce que je pouvais bien faire maintenant, présenter ses excuses pour lui avoir fait une telle frayeur ne serait pas vraiment d’une grande aide.

Quand je relevais la tête, je ne voyais plus qu’en face de moi une ombre. Je la secouais pour que cette vision se dissipe, me répétant qu’il fallait que je me concentre sur la réalité, ne pas s’endormir maintenant, ne pas retomber comme avant dans ce monde rempli d’ombres.

J’attrapais la main du pacifique, puis je commençais à le tirer.

-Au lieu de me faire de beaux discours, je te fais sortir d’ici, comme ça, j’ai plus besoin de voir ta face.

J’étais assez sèche sans le vouloir, et j’essayais comme je pouvais de dissimuler comme une sorte de crainte dans ma voix, même si elle était très minime.

-Je te préviens, au moindre faux pas, au moindre mouvement suspect, la moindre parole douteuse, je te tue.

Je regardais alors en arrière, lui jetant un regard noir pour lui faire comprendre que je suis sérieuse.

Une balade parmi les échos du passé
► Ft. Ruby Walker

Le faux-pas masqué

D'après ce que tu comprenais, la gamine s'était calmée. Tu avais été à deux doigts de te transformer. Enfin, tu avais réussi à calmer le jeu, c'était déjà ça. Mais tu n'oublias pas de remarquer ce petit air perdu avant que la jeune fille secoue la tête. Pendant un très court instant, tu esquissas un sourire, ton sourire habituel, qui redevint en quelques instant ce sourire niais et naïf. Juste après, avant même que tu réagisses, elle t'attrapa la main et te tira. Tu la laissas faire en soupirant, jusqu'à ce que tu inspires pour compenser cette action. A cet instant, tu perdis pendant une fraction de seconde le contrôle, juste au moment où elle parlait. Tu avais posé ta main libre dans son dos et tu t'arrêtas juste à temps, manquant de peu de te transformer pour la plaquer au sol. Au fond de toi tu remercias Mikage. Conscient que la gamine allait sûrement t'attaquer, tu retiras ta main en la fermas avant de l'ouvrir devant toi, avec un léger sourire. Il y avait un espèce d'insecte écrasé dedans. Tu lâchas un long soupir, bien que légèrement sur les nerfs par cette action rapidement masquée, mais correctement.

« Vous aviez ces restes d'insecte dans le dos. Ils ne viennent pas d'ici alors... Je suppose que vous venez de la surface vous aussi ? »

Tu ne cessas pas de sourire, bien que tu étais sceptique sur les actions de l'humaine. Tu soupiras intérieurement. Au fond, cela n'aurait-il pas été mieux que tu la tue tout de suite ? Tu esquissas un léger sourire satisfait à cette pensée avant de l'effacer de ton esprit. Quelque chose te disait que tu allais devoir attendre pour satisfaire cette envie...

© Beroz

Une balade parmi les échos du passé

by ashling sur epicode

Marchant, essayant de me concentrer le plus possible pour garder les pieds sur terre, je sentis quelque chose dans mon dos. Plus précisément une main. Je resserrais ma prise sur ma faux, m’apprêtant à me retourner et à attaquer, et cette fois-ci, je ne me retiendrais pas, puisque j’avais prévenu bien plus tôt.

Je regardais par-dessus mon épaule, et le jeune homme aux cheveux blancs tenait quelque chose dans sa main. Un reste d’insecte, ce qu’il me confirma par la suite. Il me demanda également si je venais de la surface. Je soupirais par agacement, j’allais en aucun cas répondre à une question aussi stupide, ça ne me ferait que perdre mon temps.

En parlant de temps, je n'en vais justement pas suffisamment, je commençais à me sentir beaucoup trop à l’étroit ici. Soit il fallait sortir le plus vite possible, soit il fallait que je m’isole le temps que je reprenne mon calme.

Sans y faire attention, je m’arrêtais, puis je me mis à sourire bêtement en regardant une des fleurs bleues. Je fermais les yeux quelques secondes avant de les rouvrir. Je me retournais, me frottant l’arrière de la tête.

-Hmmm… Je crois qu’on a pris le mauvais chemin. Peut-être que vous devriez demander à un monstre pour remonter à la surface plus rapidement, j’ai encore beaucoup de mal à me repérer. Puisque comme vous l’avez dit plus tôt, je fais bien partit de ceux de la surface.

Je penchais la tête sur le côté, abordant un sourire tout à fait naturel. Tout ce que j’espérais, c’est qu’il allait voir un monstre, comme ça, je pourrais m’isoler un moment pour un peu me reposer. Parce que, comment dire, à force de trop être sur mes garde, je m’étais un peu trop fatiguée.

Une balade parmi les échos du passé
► Ft. Ruby Walker

Le ravin lointain

Pendant une fraction de seconde, tu semblais avoir eu peur. Mais comme tu le pensas, ta petite remarque avait calmé l'humaine. elle ne voulait pas te tuer... Cette fois. Tu continuas de la suivre jusqu'à ce qu'elle s'arrête. Tu levas les yeux au ciel "Que veut-elle encore ?", pensas-tu. Elle avoua s'être perdue. A cet instant, tu pris un air sérieux et choqué à la fois, au bord de la moquerie. Elle était sérieuse ? Qu'est-ce qu'elle est agaçante. "Suis-moi, je te montre la sortie !", "Je me suis perdue.", "Je vais te tuer !". Non mais sérieusement, c'était quoi ce truc ? Tu levas les yeux au ciel sans t'en rendre compte, vraiment agacé. Jusqu'à ce que tu le remarques. Tu esquissas un sourire à la fois moqueur envers elle et toi, avant de soupirer :

« On aura du mal à s'en sortir à deux. Peut-être qu'une petite pause pourra nous aider ? »

Tu évitais le sujet des monstres. Surtout parce qu'ici, beaucoup de gens te connaissaient et ce que tu voulais le moins au monde c'est qu'un de ces idiots arrive et sorte "Ah ! Ne serait-ce pas notre cher ami bestial ?" ou à propos du fait que tu sois un génocidaire. Sérieusement. Tu levas les yeux au ciel avant de soupirer :

« Je ferais mieux de vous mentir mais... J'ai un très mauvais souvenir des monstres. Je ne leur veux aucun mal mais... J'ai du mal à digérer ce qu'ils ont fait à mon entourage il y a quelques temps déjà. J'ai perdu deux amis ce jour-là... Dont une qui m'était très précieuse. »

Tu regardas un moment les alentours avant de te diriger vers une pierre. Tu la fixas longuement, inspiras discrètement, puis tu t'assis dessus. Une pause ne te ferait pas de mal non plus. Ta tête commençait à tenter de broyer ton cerveau. Partager son corps avec une âme humaine n'était pas simple, surtout quand on la laisse faire. Et si on rajoutait un instinct de prédateur sur-dimensionné, rien n'était arrangé. Tu inspiras longuement puis expiras, avant de te masser les tempes. Puis tu fixas la jeune fille, pour voir ce qu'elle allait faire.

© Beroz

Une balade parmi les échos du passé

by ashling sur epicode

Malheureusement, la fatigue avait vraiment pris le défaut. Voilà que je ne voyais plus qu’une simple ombre devant moi, pourquoi faut-il que ça m’arrive à chaque fois que j’ai des moments de faiblesse ? Sans le vouloir, je soupirais, puis regardais le sol. Au moins, je savais rester dans la réalité du moment que je n’étais pas trop fatiguée, c’était déjà pas mal, on va dire.

Visiblement, celui que j’accompagnais me parlait, sauf qu’actuellement, je ne comprenais pas grand-chose, je me contentais de hocher vaguement la tête. Je cachais au mieux le fait que pour moi, ces paroles étaient encore moins compréhensibles que si on me parlait dans une autre langue.

Je remarquais alors que le jeune homme, ou plutôt l’ombre floue s’éloignait vers une pierre pour s’asseoir dessus. C’est sûrement de ça qu’il parlait, une pause. Je ne suis franchement pas contre vue les circonstances, peut-être que si je ferme les yeux 5 minutes. Non ! Il ne faut surtout pas dormir, pas avant de mettre éloigner et d’avoir trouvé un endroit sûr.

Je m’assis donc un peu plus loin, je ramenais mes genoux contre moi, tenant mon arme dans une main. Je me dis que de fermer les yeux un instant ça ne ferait pas de mal, au pire, je peux entendre si quelqu’un s’approche. Oui, je peux faire ça, c’est une bonne idée.

Je fermais donc les yeux, et petit à petit, je me laisser emporter dans le monde des songes. Je lâchais mon arme sans m’en rendre compte, qui tomba à mes pieds, et finalement après avoir tant lutté contre le sommeil, je m’endormis.

Une balade parmi les échos du passé
► Ft. Ruby Walker

L'éveil du Loup

Depuis que tu t'étais assis, tu n'avais pas quitté l'humaine des yeux. Elle n'avait pas l'air rassurée, mais finalement le sommeil semblait commencer à l'emporter. Tu attendis quelques minutes puis, au son d'une respiration calme et régulière, et face à une odeur des plus standards, tu te levas en silence. Tu t'approchas d'elle, fis un premier mouvement. Elle dormait bien, aucun risque. Tu posas ton pied sur l'arme avant de la ramasser sans faire un seul bruit. Les humains se fatiguaient si vite... Tu fis quelques pas en arrière avant de la poser dans les fleurs, loin des regards. Puis tu revins, toujours en silence. A cet instant, tu sentis dans ton esprit qu'on s'accrochait pour t'empêcher d'agir. Dans un écho, au fond de ton esprit, une voix résonna "Time Up...". Mikage avait compris ces simples mots, vu qu'il cessa toute résistance. Tu te penchas au dessus de la gamine, esquissas un sourire des plus cruels avant de poser tes mains sur ses épaules, puis tu lui murmuras à l'oreille :

« Petite garce naïve. »

A cet instant, tu te transformas, tu pris ta forme monstrueuse, ne quittant pas ton sourire, puis tes griffes vinrent se planter dans la chair de ta victime, là où tes mains étaient posées avant. Tu la fis basculer en arrière pour la plaquer au sol, et tu la fixas. Ton regard était aussi affamé que cruel, aucune lueur d'humanité. A la place, une légère pointe de sadisme et de moquerie. Une vraie bête, en somme. Tu la fixas avant de parler à nouveau :

« La prochaine fois que tu viens t'amuser sur mon terrain, réfléchis-y gamine. »

Tes griffes maintenait l'humaine au sol, tu étais au dessus d'elle, en position de force. Tu gardais néanmoins une emprise constante, assez pour la maintenir, mais peu pour la blesser plus. Mais tu lui fis bien comprendre que si elle bougeait, tout risquait de changer. Enfin, on pouvait sûrement le lire dans tes yeux, autant dans leur air que dans la lueur qu'on pouvait discerner.

© Beroz

Une balade parmi les échos du passé

by ashling sur epicode

Quelle belle erreur avais-je fait en m’endormant, enfin, de toute façon, je n’aurais pas pu tenir plus longtemps. Ce qui me réveilla étaient des paroles lointaines, un murmure peut-être, puis une vive douleur au niveau des épaules.

Le souffle qui se coupe une fraction de seconde, dû à une chute violente. Hmmm ? Tient, tout ça était l’œuvre d’une bête. Je n’aurais pas dû baisser autant ma garde, je le savais. Maintenant assumer ses erreurs. En tout cas, j’étais bien tombée sur un hybride, en plus un génocide visiblement. Quel magnifique regard, digne d’une vraie bête cruel sur le point de tuer.

Tient, il me parlait maintenant, bah, c’est sans importance, je dirais. Je ne sais pas si c’était à cause de la situation, ou peut-être parce que j’allais sûrement y passer, mais je me mis à ire. Un fou rire que ne s’arrêtait qu’au bout de plusieurs minutes.

Quand je repris enfin mon calme, je fixais le monstre dans les yeux.
-C’est donc ça ta vraie forme ? Hmmm… J’ai été vraiment bête de baisser ma garde. En tout cas, je me demande, toi qui es un génocide, pourquoi ne pas m’avoir tué dès le début ? Tu aurais gagné un temps fou.

Je soupirais, puis un large sourire s’afficha sur mon visage.
-Bah, tu attends quoi le toutou ? Tu me tues oui ou non ? Tu attends peut-être que je tremble de peur ? Que je te supplie de me laisser la vie sauve ? Ah quoi bon de toute façon.

Je tournais ma tête sur le côté pour regarder une des fleurs d’écho, puis je fermais les yeux.
-Je trouve ces fleurs magnifiques pas toi ? Si je meurs là maintenant, ça ne me dérangerait pas, au moins je serais accompagné par plein de jolies fleurs, merci de ce cadeau.

Une balade parmi les échos du passé
► Ft. Ruby Walker

La chasse gardée

La gamine n'avait pas l'air étonnée. Elle en vint même à rire, mais cela ne te fit pas bouger. Tu avais de plus en plus faim. Tellement faim que tu poussas un grognement. Puis elle te fixa dans les yeux, avant de parler. Mais ça ne servait à rien, tu ne comprenais pas. Tu ne maîtrisais plus rien, comme si une ombre avait pris possession de ton corps. Si bien que dans ton esprit, tu te voyais, à côté de l'humain totalement paniqué. Ejecté comme un vulgaire déchet au fin fond de ton esprit. Et ça ne venait que de commencer. Tu fixais devant toi le vide, désemparé laissant cette folie prendre possession de ton corps. Il suffisait juste d'attendre...

« ...Valon... Avalon ! Tu m'écoutes ?! »
« Mmh... Quoi...? »
« J'y crois pas... Je disais qu'on devait faire quelque chose ! »
« Toi et tes beaux discours... Laisse-moi... Et laisse-le. C'est trop tard. »
« T'avais dit que tu ne lui ferais rien ! Alors tiens tes promesses ! »
« Des promesses ? Je n'ai rien dit. Et puis, il n'a pas tort, je crève de faim. »
« Alors tu acceptes de perdre face à cette chose ? Sans même savoir ce que c'est ? Après tout... J'avais oublié que tu étais aussi lâche... Elle avait raison. »

Dans un grognement, tu te relevas d'un bond, lançant un regard noir à Mikage avant de t'étirer. Il n'avait pas tort, loin de là. Lorsque tu revins à la réalité, tu esquissas un léger sourire, mais des plus serein et moqueur. Puis, reprenant doucement ta forme humaine, tu t'assis sur la gamine pour qu'elle ne bouge pas, à genoux, avant de lui parler.

« Tu t'arrêtes jamais de parler gamine ? Nan sérieux, tu vas finir par gober une mouche si ça continue. A moins que tu veuilles que je te clous le bec une fois pour toute, mmmh ? »

En même temps que tu parlais, tu relâchas doucement l'étreinte de tes mains avant de les regarder. Eh bah, tu n'avais pas vraiment fait semblant. Mais ça n'avait pas l'air grave, en regardant les blessures qu'elle avait. Cependant, génocidaire un jour, génocidaire toujours, tu ne manquas pas de te lécher légèrement la main avant de l'essuyer contre un morceau de tissu que tu avais dans la poche. Tu dévisageas l'humaine avant de sourire, sans avoir vraiment une raison.

© Beroz

Une balade parmi les échos du passé

by ashling sur epicode

Me voilà avec une horrible bête au-dessus de moi, complément folle, me menaçant de me tuer à chaque seconde. Tout ça pour quoi ? Parce que j’avais encore baissé ma garde. Ha, pourtant, je m’étais dit de ne plus faire confiance aux gens, de tous les traiter comme s'ils étaient des ennemis, et voilà où ma petite erreur m’avait mené.

Tient ? Il se met à sourire maintenant ? Bizarrement, il a l’air un peu plus calme, et il m’énerve à nouveau, c’est peut-être bon signe. Finalement, je soupirais de soulagement en le voyant reprendre sa forme humaine, même s'il s’assit sur moi, à genoux. J’allais lui balancer une remarque, mais il prit la parole plus rapidement que moi. Celui-là, un jour peut-être que j’arriverais à lui fermer son clapet et à lui botter le train, parce que franchement, je me répète, mais il a vraiment le don de me mettre hors de moi.

Quand il relâcha doucement l’étreinte, la douleur réapparu aussitôt, ce qui me fit faire une petite grimace de douleur. Hein ? Attend-il fait quoi là ?! Il lèche mon sang tranquille l’air de rien, comme si c’était tout à fait normal.
-Laisse mon sang tranquille le toutou ! Sinon je vais t’en faire boire du sang, mais ça sera le…
Je fus stoppé net par ma blessure qui me lançait à nouveau. Quand ça se calme un peu au bout de quelques secondes, je soupirais.
-En plus, t’es lourd.

Qu’une chose à dire, cette situation était des plus bizarre et embarrassante que j’ai eu le droit jusqu’à maintenant. Me voilà couchée sur le sol, avec un mec que je ne connais pas vraiment assit sur moi, qui étais une bête féroce il n'y a même pas 2 minutes et pour finir, aurait pu me tuer. Qui dit mieux ?

Une balade parmi les échos du passé
► Ft. Ruby Walker

La menace naissante

Tu étais prêt à la lâcher. Tu t'apprêtais à soupirer lorsque ce mot te perças littéralement le tympan "toutou". Difficile de décrire ton expression à ce moment, qui ressemblait à un mélange de colère et de dégoût, mais pas que. Instinctivement, une de tes mains vint enserrer le coup de la gamine, la fixant avec un air des plus effrayant.

« Sors-moi ce mot encore une fois pour me parler et je m'assurerais que plus jamais tu ne puisses ouvrir ta sale bouche. »

Tu n'écoutas pas ce qu'elle dit ensuite. Tu étais à nouveau énervé, et tes yeux luisaient à nouveau. Mauvaise idée de se transformer encore une fois... Tu n'avais pas épuisé tes quelques minutes de monstre... Si tu te transformais à nouveau... Oh puis merde, tu la tuerais et c'est tout, elle l'avait bien mérité, cette gamine. Sauf que, quand tu remarquas qu'elle était blessée, ou plutôt que sa blessure lui faisait mal, tu lâchas un long soupir et tu te calmas avant de marmonner :

« Je suppose que je peux faire une exception... Pour une fois... »

Tes yeux se posèrent sur une de ses épaules, à l'endroit de sa blessure. Tu avais toujours aussi faim, mais tu devrais te passer d'une brebis blessée. Tu ravalas difficilement ta salive avant de parler, d'une voix un peu moins assurée :

« Est-ce que tu pourrais... Enfin... Je suppose que c'est impossible... Au moins dégager tes épaules... Pour que je regarde ? »

Tu lui adressas un sourire maladroit, mais tu te voulais légèrement rassurant. Enfin, après ce que tu avais fait, c'était un peu du foutage de gueule mais bon... Rien ne coûte d'essayer. Le seul problème, c'est que cette ombre était encore là dans ton esprit. Il ne fallait pas que tu te laisses aller une seule seconde, sinon, tu pourrais bel et bien blesser l'humaine. Mais bon, pari tenu ! Et ton parasite semblait d'accord alors... Il ne restait plus qu'à tenir cette petite promesse.

© Beroz

Une balade parmi les échos du passé

by ashling sur epicode

Oups, peut-être que cette fois-ci, j’étais allé trop loin au niveau plaisanterie. JE voyais bien qu’il était vraiment en colère, et s’il redevenait la bête de tout à l’heure ? Mince, comment dire, je n’y avais pas vraiment pensé sur le moment. Heureusement pour moi, je remarquais qu’il se calmait. La prochaine fois, j’apprendrais à tenir ma langue.

Je remarquais que son regard se reporta sur mon épaule blessée. Il reprit alors la parole, mais il était visiblement moins assuré comme avant.
-Est-ce que tu pourrais... Enfin... Je suppose que c'est impossible... Au moins dégager tes épaules... Pour que je regarde ?

Est-ce que c’était encore un piège ? Je soupirais, fermant les yeux quelques secondes comme pour essayer de deviner une quelconque intention derrière ces paroles. En les rouvrant, je me dis que de toute façon, la situation ne pouvait pas être pire qu’actuellement, et puis, ça ne me coûtait rien de montrer la blessure.

J’enlevais difficilement mon chaperon, essayant le moins possible de réveiller cette foutue douleur à l’épaule. Quelque part, je me disais qu’heureusement, je n’avais pas mis ma tenue habituelle, sinon je sens que la situation serait devenue encore plus bizarre. Enfin bref, je me contentais de baisser une de mes manches pour laisser apparaître la blessure.

En tout cas, je ne voulais pas vraiment la voir, ni voir la réaction de l’autre qui était toujours sur moi, donc je détournais le regard, pour finalement fermer les yeux, attendant une réaction. J’espère en tout cas que ce n’était pas trop moche, et que ça pourrait guérir assez vite, sinon comment pourrais-je faire pour manier ma faux ? D’ailleurs, je me demande où est mon arme, enfin bon, pour le moment, c’est sans importance.

Une balade parmi les échos du passé
► Ft. Ruby Walker

La taquinerie cruelle

Devant son soupir, tu crus que l'humaine aller refuser. Puis, lorsque tu la vis agir, tu remarquas qu'elle allait finalement t'obéir. Tu détournas les yeux un instant, avant de reporter ton regard vers elle. Tes yeux se posèrent d'abord sur la réaction de la gamine. Cela te fit sourire. Elle semblait si puérile. Puis tes yeux se posèrent sur la blessure. Tu laissas ta main effleurer son épaule, tout en faisant attention de ne pas lui faire mal. D'après toi, ce n'était pas si grave... Mais bon, autant en profiter un peu. Tu esquissas un léger sourire en laissant tes doigts courir sur la peau de l'humaine, pendant un court instant, de son cou vers son épaule, puis le retour. De toute façon, elle n'était pas en position de discuter. Puis, avant de retirer ta main, tu passas ton index sur la blessure, puis tu fixas longuement le sang qu'il y avait dessus. Tu plissas légèrement les yeux, avant de sentir puis, finalement, comme avant, tu léchas ton index. Tu souris ensuite avant de tapoter la tête de la gamine.

« Tu ne risques pas l'infection, ça n'a pas l'air grave... Vu que tu n'as pas encore le même goût qu'un cadavre. »

Tu te mis à rire légèrement puis, avec un sourire en coin, tu approchas tes lèvres de son oreille, avant de lui murmurer :

« Tu es si puérile... C'est presque mignon. Je pourrais presque vouloir en profiter. »

© Beroz

Une balade parmi les échos du passé

by ashling sur epicode

Sentant d’abord son regard rivé sur moi, je ne pus m’empêcher d’être gênée. Pour cacher ça, je me concentrais sur une fleur, le paysage, ainsi que la mélodie créent par l’eau, et enfin, il regarda ma blessure, ce qui me fit, sans m’en rendre compte, pousser un soupir presque de soulagement. De sa main, il effleura doucement mon épaule, bien qu’au début, le voyant s’approcher de celle-ci, je m’attendais à ce que la douleur se réveille et revienne, mais rien. Peut-être avait-il cherché à ne pas me faire mal cette fois-ci, ce que je trouve plutôt bizarre pour un génocide.

Soudain, je sentis ses doigts partir de mon cou puis descendre jusqu’à l’épaule, puis refaire le même trajet en sens inverse, ce qui m’arracha malgré moi un frisson, ainsi qu’un regard noir en direction du génocide. J’avais presque envie de lui balancer une ou deux insultes, ainsi que le traiter de pervers et profiteur, mais vu ma position actuel, il ne valait mieux pas.

Une sorte de brûlure se réveilla à mon épaule, c’est sûrement parce que j’autre abruti l’avait touché. Je me mordais la joue, me retenant de balancer tout un tas de trucs, surtout quand je remarquais qu’il recommençait à lécher mon sang.

Il me tapota ensuite la tête comme si tout était parfaitement normal, puis me dit d’un air presque trop serein pour moi, que tout allait bien, et que je n’avais pas encore le même goût qu’un cadavre. Merci, c’est très rassurant. Et il ne pouvait pas savoir ça autrement ? En plus, ça le faisait rire tout ça. Je prendrais un plaisir fou à le tuer un jour, en tout cas, je me fais cette promesse.

L’hybride vint alors me murmurer quelque chose à l’oreille :

-Tu es si puérile... C'est presque mignon. Je pourrais presque vouloir en profiter.

Presque aussitôt prononcer, presque aussitôt, je sentis mon sang se glacer. Je gardais tout de même mon calme, puis je lui répondis avec un léger sourire, faisant attention aux mots employer.
-Si c’est destiné à me faire peur, il faudra trouver autre chose.

» Chassé croisé entre passé et présent [PV Ruby & Avalon]
» Touché par le présent, influencé par le passé [PV : Avalon, Ariane, Event Noël]
» Entre les ruines du passé, Briser son âme, Embrasser l'avenir [Solo]
» Quand les fantomes du passé tourmentent les monstres du présent. [PV Toriel]
» Avalon M. Kurohane