Lady Charlie Andrews

Absolument aucun ! De temps à autre, Lady s'avoue qu'à cause de cela, être un humain, c'est barbant. Mais tant pis.

Lady, car oui, son premier prénom est bien Lady, est une personne qui se complaît aussi bien dans la solitude qu'en la compagnie d'amis. La jeune femme est du genre calme et prend la vie comme elle vient. Inutile d'essayer de l'énerver un peu, ou beaucoup, Lady s'en fiche royalement. Cependant, dans des conditions sérieuses où votre but n'était absolument pas de blaguer, Lady peut s'énerver en un rien de temps.
Et inutile de vous rappeler que Lady a horreur des humains.
Si vous en êtes un, courrez, cachez-vous, barrez-vous loin, faites ce que vous voulez, mais ne revenez plus.

Elle accorde beaucoup d'importance à ses dessins et ses écrits, qu'elle publie de temps à autre et lui rapportent un peu. Pour compléter ses revenus, elle possède un travail de nuit cinq jours dans la semaine. Et pourtant, Lady n'est jamais fatiguée. Et si elle l'est, elle dort en journée, mais jamais de trop. Lady, c'est le genre de personnes qui pètent la forment tout le temps, et ne se servent absolument jamais d'un tel avantage. Mysanthrope, elle a, en revanche, tendance à fuir les humains et se rapprocher des monstres. Quant aux hybrides, il faut avouer qu'elle n'a jamais vraiment réfléchi à la question.

Lady est une petite femme, d'un mètre soixante cinq environs. Objectivement, Lady n'est pas petite. Mais elle se considère comme, et pas moyen de lui faire changer d'avis. Ses cheveux sont d'une couleur particulière, au nom imprononçable. Du coup, pour faire simple, elle préfère dire qu'ils sont d'un "violet améthyste qui se rapproche du pourpre".
C'est plus simple, vous dis-je.
Au niveau de la coupe, autant faire simple, elle coupe elle-même. Elle laisse le côté gauche retomber, et sa frange avec, tandis que le côté droit est tiré en arrière par deux épingles. Enfin, à vingt-six ans, Lady n'est pas au Lycée, et pourtant, son style vestimentaire composé de jupes, de chemises et de robes peut le faire penser. La tenue qu'elle porte le plus fréquemment est une jupe et une chemise issues de son ancien uniforme de lycée qui lui va encore.

De sa naissance, à l'étranger, jusqu'à l'arrivée des monstres, la vie de Lady était un peu vide, et simplement comblée par de l'écriture et du dessin. Tout d'abord, ses parents décidèrent de l'appeler Lady. Elle se l'avoue aujourd'hui, c'est à la fois plutôt joli et à la fois beaucoup trop original. Mais elle l'apprécie, et les gens aussi. Elle s'est créé un petit monde et ses petits personnages plus ou moins étranges. Au fil du temps, Lady s'est distancée des êtres humains en général. Lady ne s'est inscrite à aucune école d'art ni aucun cours de dessin. Entièrement autodidacte, elle passait son temps à écrire et dessiner, encore et toujours. Lors de ses vingt ans, elle remporta un certain nombre de prix pour un roman en particulier. Ainsi connue, elle intégra ses nouvelles, ses dessins, et les publia ainsi. Elle cumule désormais les revenus de ses œuvres, avec un travail de nuit qu'elle effectue cinq jour dans la semaine.
Jusque là, Lady n'avait jamais considéré sa vie comme intéressante.
Mais dès que les monstres arrivèrent, elle trouvait en eux une petite part de ce qu'elle imaginait depuis toujours. Elle s'imaginait vivre avec eux comme avec n'importe qui.

Lady, c'est le genre de personne qui est utopique, sans vraiment croire à sa propre utopie.

Des tensions éclatèrent. D'une certaine manière, Lady le savait. Et à partir de ce moment, elle ne se mit ni d'un côté, ni de l'autre. Ni de celui des humains, ni des monstres. Elle décidait, à la place, de se mettre contre les intolérants, peu importe d'où ils vienne.
Mais un être vivant, c'et un être vivant, et même si blesser ne la gênerai pas, tuer l'horrifie au plus haut point, sans qu'elle ne le montre. De plus, même si elle ne l'avoue jamais vraiment, Lady a tendance à favoriser les monstres et les hybrides, aux détriments des humains.
La grand-père de Lady, voyant venir la guerre, distribua ses sabres issus de sa collection aux différents membres de sa famille, dans son testament.
Lady hérita de l'un des katanas, mais ne s'en servira sans doute qu'en cas de guerre.

Les gens ont tendance à l'appeler par son deuxième prénom: Charlie, mais également Lady Pocketwatch, dans la mesure où elle obnubilée par les montres à gousset et se balade avec trois d'entre elles.