Ruby Walker

Jeune femme souriante en tout circonstance, peut importante ce que lui donne la vie en obstacle, c’est ce qui fait son charme. Malheureusement, ce sourire est aussi là pour créer une sorte de barrière aux autres sentiments, pour les enfouir et que personne ne remarque ses vielles faiblesses.
En parlant de problème du passé, elle en a encore hein, beaucoup, moins important qu'avant, mais elle voit les gens qui l’entourent comme de simples ombres floues sans importance. C’est peut-être un moyen qu’elle avait trouvé plus jeune pour se détacher de la réalité ? Pour ne plus avoir à faire face à son passé, aux regards des autres, pour se protéger ? Quoi qu’il en soit, elle fait de son mieux pour éviter de recommencer à voir le monde ainsi, elle essaye d’en voir toute la beauté et la laideur.

Sinon, on peut également noter son côté solitaire, qui n’aime rester trop longtemps en compagnie de personne. Sûrement pour ne pas s’y attacher, ou pour ne pas être encore une fois blessé. Donc, elle s’éloigne petit à petit, jusqu’à disparaitre complétement de la mémoire de celle-ci.

Sinon il n’y a pas d’autre chose vraiment à dire son caractère, elle est un peu distante, tête en l’air, parfois naïve et casse pied.

Un visage fin, de grands yeux bleu gris, des cheveux courts, ébène prenant parfois une couleur rouge sang, voilà une rapide description de la tête de cette Ruby, pas besoin d’en dire plus, sauf peut-être son légendaire sourire sur son visage.
En général, on peut l’apercevoir vêtue de sa robe, faisant penser à une rose noir avec des pétales rouge à ses extrémités. Ses longues jambes portent un collant noir permettant de les cacher.
Ses chaussures sont de la même couleur que sa robe, avec des lacets se croisant au milieu.
Il ne faut surtout pas oublier son chaperon de couleur rubis, c’est de ce qu’il y a de plus important chez le style vestimentaire de la demoiselle, lui permettant de se cacher et de passer inaperçu (enfin, si c’était pas aussi rouge).
Au tour de sa taille, une ceinture en cuire, où est accrochée une rose de fer.

Nous nous retrouvons avec une jeune fille, elle doit encore une dizaine d’années, pas plus, peut-être moins, mais personne ne va s’arrêter pour lui demander. Que fait-elle ici ? Avec comme seul objet qu’elle presse contre elle tel le bijou le plus précieux au monde, un livre. Tout simplement parce que ses parents ne sont plus là. Où sont-ils alors, me demanderez-vous ? La réponse est simple, ils sont partis loin de ce monde pour rejoindre le ciel, les nuages, la terre, enfin, je pense que vous avez compris, non ?
Revenons au livre, voyez-vous, ça parle d’une ancienne légende, celle de monstre qui peuplaient autrefois la terre. Un vieux compte me direz-vous. En fait pas tellement quand on regarde bien, mais à force, on ne sait plus si c’est vrai ou pas. Ce qui est sûr, c’est que la jeune fille, maigre, affamé et dans un état déplorable y croit. Elle veut retrouver l’endroit de la légende, là où ont été emprisonnés tous les monstres. Sauf, que la suite ne va pas se passer comme elle l’espérait.

Juste avant de commencer, vous devez sûrement vous demander pourquoi je ne vous raconte pas la jeunesse de ce personnage depuis le début ? Pour faire simple, elle ne s’en rappel pas, elle a tout oublié, sauf le jour de la mort de ses parents. On pourrait croire que justement cette partie, elle allait l’oublier à jamais, mais bizarrement ce ne fut pas le cas.

-Fr-froid… Dit la petite fille d’une voix faible.
Ruby regardait autour d’elle grelottante, sans vraiment prêter attention à ce qui l’entourait, voyant des ombres humaines, floues, déformées, passer et repasser devant sans lui accorder un regard. Elle serrait un peu plus sa fine couverture contre elle, espérant, priant pour se réchauffer un peu plus. Elle savait qu’au fond d’elle, elle ne devait pas s’endormir, par un tel froid ça signerait sa mort. Heureusement, l’hiver ne s’était pas encore tout à fait installé et ne faisait pas encore tomber ses flocons de glace. Ne pas dormir…. Ne pas dormir…. Voici ce qu’elle se répétait en boucle, sauf que ça faisait des jours qu’elle ne s’était pas reposés. Doucement, tout doucement, elle plongea dans les ténèbres du sommeil, ou peut-être la mort, qui sait ?
Sauf que des bras l’entourèrent alors qu’elle était presque complètement plongée dans les ténèbres, puis ils la portèrent. Elle sentit alors une présence douce, rassurante, et de la chaleur.

Elle se réveilla dans un lit douillé, ce qui l’a surpris d’abord. Comment s’était-elle retrouvée là déjà ? Ah oui ! Quelqu’un l’avait emmené ici alors qu’elle mourrait de froid. Ruby s’assit au bord du lit, puis regardait dans les moindres détails la pièce. Elle était carrée, les murs de couleurs grisâtres, avec comme meuble une vielle armoire en bois, du chêne peut-être et qui avait visiblement bien souffert, une petit commode également en bois, qui devait avoir le même âge à peu près de l’armoire, une coiffeuse avec son miroir légèrement fissuré ici et là, et pour finir une table de chevet. On ne peut pas dire qu’il y a non plus énormément de chose ici, mais la jeune fille trouva que c’était déjà énorme comparé à la rue froide et sordide, au moins ici, il faisait chaud.
Il y avait alors des bruits de pas, qui se rapprochèrent de plus en plus, puis qui s’arrêtèrent devant la porte, qui s’ouvrit et laissa place à un homme. Il est impossible de le décrire, puisqu’elle ne voyait qu’une simple ombre devant elle, comme toutes les autres personnes qu’elles voyaient. La seule chose qu’on peut dire sur cet homme, c’est son sourire très doux, comme un père.

Par la suite, Ruby ne sait plus vraiment ce qu’il s’était passé. Elle passa des jours et des jours en compagnie de cet inconnu, peut-être des mois, voire des années, elle se rappelle qu’il lui avait dit son prénom, mais elle ne retint que son nom de famille : Walker.
Chaque soir, il lui lisait son livre, puis elle s’endormait.
Pourquoi l’avait-il sauvé ce soir-là lui avait-elle demandé, il ne répondit jamais à sa question, ou bien, elle ne se souvenait pas de sa réponse. Lors de ses 16 ans, le vieil homme tomba malade, sa maladie était incurable disait les médecins, ils le laissèrent alors mourir à petit feu chez lui.

Le dernier soir qu’elle passa avec cet homme était assez particulier. Comme d’habitude, à la place de celui-ci, elle ne voyait qu’une ombre floue d’une personne. Elle entendit une voix, qui pour la première fois, la sortait comme d’un sommeil.
-Viens… Approche…. J’aimerais te voir et te parler une dernière fois.
La jeune fille s’approcha, puis il continua de parler d’une voix faible, posant sa main sur le visage de la demoiselle.
Il se mit à rire légèrement, puis reprit.
-Tu me faisais penser à moi il y a des années de cela. Malheureusement, je n’ai jamais réussi à te faire sourire et que très peu parler. Mais sache…. Que je considère comme ma fille… Et que je t’aime. Donc vie, et sourie.

A ce moment-là un sourire vint sur le visage Ruby, puis des larmes se mirent à couler sur ses joues. Elle n’arrivait pas à s’arrêter, et cacha son visage au creux de la main de M.Walker.
-Je-je… suis…. Tellement désolée. Vous êtes comme un père pour moi. Je vous en prie ne mourez pas !
Il lui tapota la tête en souriant.
-Je suis content de te l’entendre dire….
Sa main se mit alors à glisser doucement, puis tomba sur le lit. C’était fini, celui que Ruby venait tout juste de considéré comme un père venait de s’éteindre.

Par la suite, elle apprit à se débrouillé seule et avec les maigres économies qu’avait laissé son père.
Les blessures dont elle en avait pris conscience, se refermèrent peu à peu, elle recommençait à voir le monde normalement. Pour que ça se produise, elle avait dû voir son deuxième père mourir sous ses yeux, comme la première fois. La seule chose qui changeait, c’est qu’elle sortait plus forte de cette épreuve et qu’elle souriait à nouveau.
Le seul souvenir qu'elle a de son père maintenant, est sa faux qu'il lui avait laisser pour cadeau juste avant de mourir.

La première fois qu'elle avait remarqué que les monstres étaient présent, elle était tellement heureuse qu'elle crue que tout ça était un rêve, le fruit de son imagination. Elle regardait son livre et ce dit.
-Finalement, mais l’irréel devient réel, n'est-ce pas père ?

Une faux rouge comme imbibée de sang, avec par endroit du noir. Avec elle, Ruby peut entailler presque toutes les matières avec sa lame, sauf certain métaux beaucoup trop solide.
Même si cette arme peut paraitre puissante, elle est très fragile et une mauvaise utilisation peut très vite l’endommager.