L'enfant perdu - 1 pacifique | Forêt Enneigée (Snowdin) | Les enfants ont l'habitude d'aller s'amuser dans la forêt de Snowdin, toujours abondante en neige. Mais il y a deux jours, un enfant n'y est pas revenu... Ses parents s'inquiètent, et vous demande de retrouver le petit monstre. Récompenses | 4 Golds, -10 EXP.
Il y a deux jours, les enfants ont été jouer en forêt, uniquement accompagnés d'un adolescent qui avait insisté pour qu'ils n'aient pas plus de surveillance. Il assura qu'il était capable de s'occuper des enfants, qu'ils n'avaient pas besoin de toi ni d'un autre adulte puisqu'ils n'allaient pas y rester longtemps. Il fut trop confiant, il n'avait pas compté le nombre d'enfants qui l'avaient accompagné mais il pensait que ce n'était pas important puisqu'il les connaissait tous. Grosse erreur : hélas, puisqu'il s'était disputé avec ses petits frères et avait dû en traîner un par le bras jusqu'au village, il avait oublié un des gosses…
Hier, on appela chez l'adolescent pour demander si le petit monstre oublié était avec ses frères et lui. Mais il n'y était pas et ce fut la panique… On alla le chercher, on fouilla la forêt mais on ne le trouve pas : on l'appela, on lui cria mais il ne répondait pas. Ses parents se faisaient un sang d'encre et les parents de l'adolescent l'en voulurent pour son imprudence. Même si, sous son air presque nonchalant se cachait une profonde angoisse. Au moment même où on annonça ceci aux habitants de Snowdin, la plupart des villageois se trouvaient sur la place du sapin – toi y comprise. Tu venais de faire quelques courses et tu mangeais une de ces viennoiseries à la cannelle que tu aimais tant.
Au bout des larmes, les parents du garçon qui s'était perdu en forêt se tournèrent vers toi : tu avais une très bonne réputation, même si ça ne faisait pas longtemps que tu étais dans l'Underground. On savait que tu te repérais bien en forêt et depuis que tu avais trouvé le corps de cette pauvre fille, de Cléa, et que tu avais donné sa bague à son ami Momo, on supposait que tu étais capable de trouver ce que d'autres ne parvenaient pas à trouver – même si tu étais une humaine et que tu ne possédais pas des sens aussi développés que les leurs.
De cette façon, on te pria de trouver le petit garçon.Tu l'avais déjà rencontré mais, puisqu'il était plutôt réservé et qu'il boudait dès que tu l'approchais de trop, tu n'avais pas vraiment osé lui parler – ni même jouer avec lui. Bien entendu, tu acceptas cette mission mais avant de te rendre à la Forêt Enneigée, tu allas déposer les courses à la maison. Par la même occasion, tu pris un grand sac bandoulière avec une couverture, un peu de nourriture et tu empruntas une trousse de pharmacie à la famille qui t'hébergeait avant de te rendre au dernier endroit où l'enfant fut aperçu.
Une fois sur place, tu perçus une trace résiduelle d'émotions... De la peur et de l'inquiétude te parvenaient tout comme une once douleur : l'enfant était sûrement blessé et, au vu de la couleur de son pelage, il n'aurait pas dû être difficile à trouver mais… il devait être caché. Il devait trembler dans un coin, loin des regards indiscrets et/ou menaçants. Là où il se serait ne serait-ce qu'un peu sûr.
Le souffle court, le cœur battant et le rouge aux joues, tu t'arrêtas et fermas les yeux dans une clairière non loin d'où les enfants avaient joué, il y a deux jours de cela. Tu te concentras et écoutant le moindre bruit, attentive à la moindre émotion qui pourrait flotter dans l'air… dans succès. Si l'enfant n'avait pas répondu quand ses parents et les autres villageois l'avaient appelé, il ne te répondrait certainement pas – à toi. C'est pourquoi, tu pris une profonde inspiration avant d'opter pour une toute autre stratégie. Afin de pouvoir te faire remarquer par l'enfant, le calmer et que ton don puisse avoir une portée majeure, tu haussas la voix – sondant aussi loin que le son était emporté.
Ton chant ne tarda pas longtemps à faire son effet, révélant la présence de l'enfant tout ne le détendant. Tu avanças vers la direction où tu crus le sentir : loin du point de départ, de l'endroit où il avait été vu la dernière fois, l'enfant se trouvait dans on trou assez profond pour le piéger… sous une souche d'arbre. Comment était-il arrivé là ? Pourquoi était-il là, surtout ? Parce qu'il avait voulu trouver une planque où on ne le trouverait pas quand ils ont joué à cache-cache et, finalement, le sol a cédé sous ses pieds puisqu'il n'y avait qu'une épaisse couche de neige et de feuilles mortes bien compactes sur le trou en question. L'enfant s'était foulé un poignet en tombant et la peur l'avait paralysé. Même s'il avait voulu crier, là bas, on ne l'aurait pas entendu…
Tu poussas un soupir de soulagement, cessant ainsi ta chanson. Faisant bien attention à ne pas tomber dans le piège, toi aussi, tu t'allongeas sur la neige et passas ton corps à l'intérieur de la cavité pour remonter l'enfant. Tu étais loin d'être forte, physiquement. Tu étais faible, même, mais ta force était suffisante pour servir d'appui au petit monstre pour le sortir – passant tes bras sous ses aisselles. Une fois hors de ce trou, l'enfant t'enlaça aussi fortement qu'il lui fut possible, faisant abstraction de la douleur qu'il éprouvait quand il tentait de bouger son poignet – il tremblait, non pas de froid, mais de peur.
Tendrement, tu l'enlaças en retour, caressant sa tête pour le rassurer. La fourrure brune du louveteau le protégeait du froid, même si, désormais, il était tout trempé à cause de la neige qui avait fondu dans le trou.
Sans te défaire de son étreinte, tu sortis la couverture que tu avais apporté et la passas autour de ses épaules. Après avoir improvisé de quoi immobiliser le poignet de ton cadet et qu'il ait mangé ce que tu avais amené, vous êtes retournés à Snowdin.
Vous avez prit tout votre temps mais vous y êtes parvenus. Depuis, l'attitude que l'enfant avait à ton égard changea radicalement.
