Sujet: Préparer la Paix dans la Neige [SPE. CONT., Mission, solo, pacifiste] Mer 28 Juin - 11:58
Anita Swaty
Préparer la Paix dans la Neige
[SPECIAL CONTEXTE] Préparer la paix dans la neige - 1 pacifique | Snowdin-city (Snowdin) | Dans le cadre de l'affaiblissement du pouvoir de terreur d'Elthyse, une idée a été proposée : celle d'aider les gens à Snowdin et de les aider à garder espoir, ainsi qu'à se soulever contre le régime de terreur de la reine. Votre rôle est simple : restez souriant, agréable et aider les habitants tout en leur donnant espoir et force. Récompenses | 3 Golds, -20 EXP.
Elle était finalement arrivée dans cette ville battit dans la neige et maintenant, dans la peur. Le blanc était éblouissant, presque aveuglant mais Anita savait où elle se dirigeait, elle savait où elle désirait aller. Pieds nus dans le neige, elle était comme une apparition étrange face à l'ambiance qui régnait. Et bien que la chaleur n'était point présente, il s'agissait plus de l'ambiance froide qui la glaçait. Laissant ses traces dans la neige, elle avançait vers la place principale, souriant doucement. Les habitants commençaient à avoir l'habitude de la voir traîner dans les environs. Habituellement, elle dessinait, représentant les lieux, se poignant de la beauté différente d'un endroit qui avait été inconnu des hommes pendant si longtemps.
Mais aujourd'hui, elle avait une mission. Une mission toute simple mais au fond, indispensable et qui lui semblait véritablement importante. Aider, faire sourire les gens. Car pour sortir de la terreur, être positif était une notion que l'on ne pouvait mettre de côté. Anita devait venir les voir, les écouter, et si elle y arrivait, les faire voir la vie d'une autre manière malgré les événements terribles et la prise de pouvoir récente. La jeune femme savait qu'elle ne pourrait les aider en faisant la révolution, en se battant mais elle le pouvait à une échelle plus petite car comme on le dit si bien, c'est le moral qui motive les troupes. Et puis peut-être même qu'il était possible de sauver ce monde sans les armes et le sang. Les mots, la parole étaient des outils souvent oublié et pourtant si précieux.
Arrivant sur la grande place, nombres de personnes étaient présentes, se déplaçant de maisons en maisons mais avec un air sombre. La femme observa les lieux puis se dirigea vers la population. Elle avait prit son violon, le portant sur son épaule droite. Observant l'endroit, elle s'avança vers un groupe d'enfant ayant perdue leur balle dans un arbre. Étant très grande, elle leva à peine le bras qu'elle secoua la branche et la balle tomba sur le sol.
-Merci madame...Dirent-ils mais d'une certaine méfiance.
Anita sourit en se mettant à leurs hauteurs. Ils étaient trois. L'un avait une tête de lapin et portait une grand anorak. Le second était plus difficilement descriptible, ayant un visage vert, presque carré. Le dernier était un canin portant une longue et ample robe. Ils la regardaient, ne sachant pas ce qu'ils devaient penser. Ils avaient déjà entendu des bruits sur les hommes, sur le fait qu'il fallait faire attention avec cette espèce. Mais ils ne voyaient pas, ne comprenaient pas en quoi cette jeune femme était mauvaise. Ils n'étaient qu'enfants et n'avaient pas envie d'être méfiant envers le monde. La Rose sourit alors, posant sa main sur la tête de l'un d'entre eux, la caressant.
-Tout ira bien, gardez espoir.
La demoiselle se releva, souriant doucement, elle recula de quelques pas, se plaçant au centre de la place. Elle regarda d'un regard extérieur ce qui se présentait devant elle. Anita sorti alors son violon, le posant contre son cou, faisant glisser sa baguette dessus. Elle joua une mélodie douce, calme mais remplie d'une certaine joie. Petit-à-petit, certains des habitants se placèrent devant, formant un cercle, attirant toujours plus de monde. Ils écoutaient, pris dans le mouvement de la mélodie. Et lorsque que la Rose vit le nombres considérables d'individus autour d'elle, elle activa son pouvoir. Une vague de joie tournoya autour d'eux, les enlaçant, les caressant. Au milieu du froid se créa la chaleur d'un espoir, d'une joie s'intensifiant par la sérénité de la belle et de sa musique. Elle savait que cette chaleur du durerait pas éternellement, cependant, elle savait également qu'une joie ressentie, même artificiellement aurait des conséquences positives. On ne peut pas effacer un sentiment ainsi et les mémoires s'en souviendront. Et peut-être voudront-ils la garder, cette émotion, et feront en sorte de garder espoir.
Anita rentra plus tard chez elle après avoir discuté avec certaines personnes. Elle s'assit sur son lit, attrapa son carnet et son crayon dessinant et représentant toute la joie qui pendant l'espace d'une chanson, de quelques minutes avait été une éternité.
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