Le parc des rencontres ...? [PV : Silver]

Il devait être quatorze heure, quelque chose comme ça, l'après midi. Tu te baladais depuis la matinée dans la Capitale, réfléchissant à ce que tu allais faire aujourd'hui. Ton choix se tourna rapidement vers le parc de Capital-City. Ce lieu était verdoyant malgré le manque de soleil, et resplendissait de mille couleurs.
Lorsque tu arrivas là-bas, tu regardas les alentours, avant de sortir ton carnet. Il contenait des croquis, des textes, sur tout ce que tu avais vu. C'est alors que tu remarquas une plante que tu n'avais pas encore répertorié : la fleur d'écho. Elle était toujours partout dans les souterrains et pourtant, tu n'avais pas mis cette fleur dans ton carnet. Tu t'accroupis donc, puis commenças à la dessiner. Ensuite, tu la décris, sur ton carnet. Enfin, tu l'effleuras, pour entendre un doux écho. Tu ajoutas des notes, puis tu te redressas, avant de te retourner pour continuer ton chemin. A cet instant, tu percutas quelqu'un. Tu manquas de tomber par terre, te retenant au dernier moment et, immédiatement, accompagné d'une courbette de politesse, tu t'excusas :

« Désolée ! Je suis vraiment désolée ! Je ne regardais pas où je mettais les pieds. »

Tu te redressas après quelques secondes, dévisageant la personne que tu venais de percuter. Hu ? Un humain ? Ton après-midi s'annonçait bien. Tu avais dû apprendre à les côtoyer, mais tu ne les portaient toujours pas dans ton coeur. Mais tu affichais quand même un petit air compatissant et amical.

Tu ne remarquas qu'après quelques secondes, que la personne que tu avais bousculée avait un furet... Aux couleurs étranges. Il était tombé de l'épaule de son maître, lorsque le choc eut lieu. Le garçon semblait humain. Non, il était humain. Tu pouvais le vérifier simplement, mais ton savoir-vivre t'en empêchait. Tu te contentas de dévisager l'animal, puis tu soupiras :

« Je suis désolée de t'avoir fait tomber... Black Ice... »

Tu lui adressas un léger sourire. Si tu ne te trompais pas, c'était le nom du furet. Tu regardas autour de toi avant de te rendre compte que tu avais encore ton carnet dans les mains : tu le rangeas dans la sacoche noire que tu portait, puis tu adressas un regard à l'humain, toujours avec un léger sourire :

« Je suis désolée, encore une fois. Je m'appelle Ariane Flina, j'étudie la botanique, en tant que botaniste et étudiant à l'AMH dans le Cursus Eternel. »

Tu hésitas un instant à ajouter quelque chose, mais l'essentiel semblait avoir été dit. Tu regardas à nouveau l'animal, qui t'intriguait, comme si tu analysais tout ce que tu pouvais voir, afin de retranscrire tout ce que tu avais pu voir de l'animal. Tu souriais toujours légèrement, presque timidement, pour éviter que tes canines ne ressortent : en général, cela effrayait les interlocuteurs, même si tes yeux rouges, de base, intriguaient pas mal.

Le furet sembla bouder, comme si aucune de tes actions ne pourraient le faire changer d'avis. Ses couleurs t'intriguaient vraiment, mais tu tentais de ne pas en tenir compte. L'origine de ces couleurs semblait être génétique, mais tu ne pourrais le vérifier qu'en l'analysant et en le comparant avec un furet normal. Tu t'intéressas un peu plus à l'humain, à ses caractéristiques. Tu en croisais parfois, mais tu ne prenais jamais le temps de les étudier, à cause de ton ethnie. Entre temps, l'humain se présenta sous le nom de Silver. Dans ta mémoire, tu ne connaissais personne portant ce nom. Il était aussi à l'AMH, mais en mathématiques. Mmmh... Il devait être dans le cursus standard, en plus, avec sa question, cela confirmait tes soupçons : beaucoup d'élèves du cursus standard ignoraient les autres cursus. Tu attendis quelques secondes, avant de lui répondre :

« C'est un cursus un peu particulier. En fait, peu de personnes ignorent son existence, mais il existe différents cursus, il suffit juste de se renseigner un peu. Le Cursus Eternel est un cursus du AMH qui garantit une inscription éternelle à l'académie, dans le cas des immortels. Du coup, on peut changer de spécialité, ou filière quand on le désire, et ce, jusqu'à ce qu'on décide de ne plus aller en cours. Mais le système est un peu plus compliqué. Par exemple, mon cursus est entièrement basé dans les souterrains ou la nuit, à la surface. Et mes cours sont beaucoup plus étalés dans le temps, ce qui fait que je choisis un peu comment je travaille. Dans mon cas, c'est uniquement parce que je suis une vampire, que je profite de tout ça. »

Tu oublias pendant un instant cette méfiance envers les humains quand tu leur annonçaient ta nature : beaucoup prenaient peur face à cette nouvelle. Tous ont des idées et des pensées au mot "Vampire", mais peu savent vraiment ce que cela représente. A vrai dire, tu avais lu beaucoup de légendes et d'histoires sur tes origines, mais tu n'avais rien tiré de concluant.

Lorsque tu avais signalé tes origines vampires, le furet sembla intrigue. Tu ne savais pas trop quelle émotion l'animait, mais il semble moins froid. Tu ne le quittas pas des yeux. A cet instant, l'humain, Silver, te présenta son furet, Black Ice. Très vite, tu compris pourquoi il était différent, et ton sourire commençait à s'effacer doucement : génétiquement modifié par des humains, dans un projet des plus fous. C'est pour ça que tu n'aimais pas les humains. Tu regardas une fois de plus l'animal, avant de répondre, presque froidement :

« Je n'ai pas de questions au sujet de ce cobaye. Les expériences des humains ne m'intéressent pas plus qu'eux même. »

Ton regard semblait plus terne et plus froid. Tu avais pourtant pris des années à accepter les humains comme potentiel être égal aux autres, mais tu ne semblais pas persuadé. De toute façon, la différence était identique sur ton île entre les monstres même : les connaissances, la technologie, la culture, tout était différent. Tu te contentas de poser un regard sur l'humain, n'oubliant pas ta faim. Mais tu ne voulais pas brutaliser ton interlocuteur, ni t'abaisser à te nourrir comme un animal.

L'humain n'avait pas l'air de réagir à tes mots. Tu supposas alors qu'il n'appréciait, lui non plus, les individus de son espèce. Bien que c'était assez rare, ce fut assez compréhensible. Le furet non plus, ne sembla pas réagir, ce qui prouva que tu avais raison. Silver s'excusa même, impliquant sa honte d'être humain. Tu ne savais pas si tu devais en rire ou user de sarcasme. Alors, lorsqu'il parla de "ne pas aimer", tu le rectifias sur le champ :

« Je n'ai jamais dit ne pas aimer les humains. Je ne m'y intéresse pas car je n'en vois pas l'intérêt, là est la nuance. Vous êtes tout simplement une espèce inférieur aux hybrides ou même aux monstres. La nature en a décidé ainsi. »

Tu haussas les épaules, légèrement, sur tes derniers mots. Tu y croyais totalement, puisque tu avais été éduqué là dedans et que la logique semblait tellement visible pour toi : les humains n'avaient ni pouvoir, ni éternité, ils pouvaient mourir d'une maladie, d'une petite blessure, de faim, de soif ou même d'asphyxie, ce que toi, tu ne pouvais pas. Dans le monde, ainsi l'eus-tu appris, il y avait deux types de personnes : les prédateurs et les proies. Les humains faisaient parti de la seconde case et toi, les hybrides, les monstres, de la première. Là était la différence. Tu finis par soupirer :

« Je fais partie de la case des prédateurs, et toi, des proies. Mais changeons de sujet. A ta place, j'aurais probablement traqué les scientifiques et je me serais assurée que la vie ne voudrait plus jamais d'eux. Ou, j'aurais mis un terme à leurs expériences. Je pense que je n'ai pas besoin de paraphraser cette autre option. Tu as compris, non ? »

Tu adressas un regard au furet, comme si tu voulais que lui aussi comprenne ce qu'il était, ce qu'il aurait pu devenir, mais aussi que la vie aurait pu en décider autrement avec lui. La vie. Une étrange entité qui décidait de tout, comme un dieu omniscient mais qui, une fois qu'on passait le stade de l'immortalité, n'avait plus aucune influence sur nous, étrangement. On sortait de la spirale du destin, tout simplement, de tous ces rouages étranges et dangereux qu'était la "vie".

Tes paroles firent réfléchir l'humain. Ce n'était pas le but premier mais, au fond, si cela lui permettait de trouver sa place dans le monde, pourquoi pas. Tu recommenças à fixer le garçon, sans bouger, même si tes yeux glissaient parfois un peu plus bas, mais à chaque fois, tu reportais ton regard vers ses yeux. Les subtilités de tes paroles ne semblaient pas avoir été relevées par ton interlocuteur, dommage. Mais il en était certainement mieux ainsi. Tu finis par soupirer, avant de répondre :

« Huit ans ne veut rien dire pour moi. A huit ans, j'avais déjà tué un bon nombre de partisans du Roi Fou. J'avais déjà maîtrisé les constellations de mon pays, ainsi que toutes les classes sociales, les métiers et le nom de chaque habitant de l'île. Autant dire que la différence entre tes huit ans et les miens ne me permettent pas de me mettre ta place. »

Au passage, Silver changea de sujet et te demanda tes études. Il te sembla que tu l'avais dit, mais qu'importe. La politesse de ton éducation voulait que tu répondes simplement à cette question. Mais en y repensant, Silver s'intéressait plus au contenu des cours qu'à sa dénomination. Tu réfléchis un instant, avant de lui répondre :

« Mmmh... A vrai dire, je choisis ce que je veux étudier alors c'est un peu compliqué. Disons qu'actuellement, mon envie est basée sur la liste des plantes à fleurs de la surface, à leur reconnaissance ainsi qu'à leurs propriétés et leur conservation. De la biodiversité, en somme, mélangé à de la phytothérapie et à l'écologie. »

Tu semblas absente un instant, comme si tu venais de te perdre dans le fil de tes pensées, mais rapidement, tu reportas ton attention sur l'humain. Tu affichas un léger sourire avec un haussement d'épaules, avant de lui demander :

« Inutile de te retourner la question mais, par simple politesse, je le fais. Qu'étudies-tu actuellement? »

Silver t’expliqua ensuite ce qu’il faisait. Les mots qu’il utilisait te paraissaient un peu barbare ou inconnus, car tu n’avais jamais été friande des mathématiques ou de la mécanique, mais tu l’écouta tout de même. Les calculs, tu n’avais jamais aimé. Mais qu’importe, il avait l’air de bien aimer ça. Lorsqu’il finit de parler, tu haussas les épaules, avant de soupirer :

« Je ne m’y connais pas trop en mathématiques ou en mécanique, mais ça a l’air assez compliqué. Tu es sûr qu’une vie te suffira pour tout apprendre ? »

Tu affichas un petit sourire, avec un rire léger, comme sur le ton de la plaisanterie. Finalement, tu avais oublié tout ce qui était arrivé avant. De ce point de vue, il semblait alors que vous n'étiez que deux étudiants, de deux cursus différents, étudiant la même chose, mais qui pouvaient se parler comme si de rien n'était, comme si au fond, vous étiez pareil... A la différence près que cette "vie assez longue", tu la possédais. Mais qu'arriverait-il le jour où tu n'aurais plus rien à apprendre ? Pourrais-tu mettre fin à tes jours, ou alors passerais-tu ta vie à errer, cherchant désespérément quelque chose à apprendre ? Tu n'y pensais pas pour l'instant.

Tu dus reconnaître que Silver avait un petit avantage par rapport à toi : il n’était pas éternel, et cela lui fournissait une énergie proportionnelle à son désir d’apprendre et à sa motivation. Dans ton cas, ton espoir de tout savoir un jour compensait cette motivation, mais pour d’autres, cela semblait différent. Alors c’était ainsi : les êtres mortels avaient un avantage conséquent face aux autres, avec une vivacité plus importante que ceux qui ne mourraient pas. Compréhensible, mais tu pensais toujours que ton immortalité ne valait pas la peine d’être abandonnée pour… ca. Tu te pensais toujours au dessus de ces êtres qui pouvaient mourir d’une simple maladie, d’un simple mal. L’expérience te l’avait prouvé : combien avaient pu mourir à cause d’une maladie que tu portais, sans le savoir ? Combien avaient pu avoir des complications, des infections et autres juste à cause d’une de tes morsures ? Cela prouvait la faiblesse des êtres humains, ni plus ni moins. Mais la réponse du garçon était franche et sans mensonge. Il se contentait de sa situation, et de faire avec. Il ne désirait pas tout apprendre, soit, c’était son choix. De ton côté tu aurais été frustrée de ne pas tout apprendre. Tu soupiras longuement, avant de lui répondre :

« Tu te presses, et je ne sais pas si c’est l’idéal. Mais si tu est en accord avec cette situation, soit. »

Tu ne voulais pas intervenir dans le choix de cet humain, ni même essayer de comprendre sa pensée. Tu t’étais habituée à ce genre de situation, au fur et à mesure. Tu avais même rencontré des monstres et des hybrides qui furent désireux de mourir, d’être mortels ou de raccourcir leur vie, au nom de diverses raisons, mais la plus répandue fut celle de l’amour, du désir de vivre avec une personne mortelle, ou possédant une durée de vie plus courte que l’autre. Tu n’avais jamais pu expérimenter ce type de pensée, et tu ne t’en souciais pas. Ton oncle te l’avait expliqué tellement de fois que tu avais fini par le comprendre, que tu n’étais pas destinée à ça. Crimson, un vieil ami, t’avait même confirmé que cela serait inutile te concernant, pour l’unique et bonne raison que tu ne pouvais pas avoir de descendance. A cette pensée, un frisson parcourut ton corps, te ramenant à la réalité. Tu regardas Silver, avec un léger sourire, cherchant, peut-être, un autre sujet de discussion.

Après une discussion, source de divergence d'opinions, Silver te posa une question, qui te surpris. Il te demandais ce que tu avais étudié jusque là. Tu réfléchis un instant, te demandant si tu y étais autorisée, même si tu ne savais pas trop de quel "apprentissage" il voulait parler. Tu détournas un instant les yeux, avant de soupirer :

« Tout dépend de quel apprentissage tu parles. L'académie ? Ou avant ? Mes apprentissages sont variés et presque complets, mais je ne sais pas du quel tu parles... »

Tu regardas un instant Silver, puis son compagnon. Finalement, tu croisas les bras, attendant une réponse, et organisant ta pensée, pour savoir ce que tu allais pouvoir dire. S'il parlait de l'académie, tu pourrais bien parler de la botanique, puisque tu l'étudiais depuis ton arrivée. Mais s'il faisait allusion aux choses précédentes, tu ne savais si Crimson t'autoriserait à parler de lui, de ses mots, ses actions, ou ne serait-ce que de ses soupirs incessants, qui te faisaient souvent rire. Tu ne savais pas jusqu'où tu pourrais en parler, ni de quoi tu pourrais bien dialoguer. Des légendes ? Des contes ? Tu en connaissaient beaucoup, tu avais pu entrevoir la vérité dans certains, et le mensonge dans d'autres. Tout dépendait de la réponse de cet humain.

Apparement, Silver ne pouvait choisir entre tes propositions. De ce fait, il te demanda de parler de tout ceci, ce qui, à tes yeux, s'avérer être difficile. Et tu ne savais surtout pas par où commencer. Tu laissas traîner ton regard dans le parc, tout en te questionnant puis, lorsque tu vis un banc, tu t'y dirigeas lentement, à ton rythme, tout en commençant :

« Eh bien... Mon apprentissage a commencé, comme tous, à ma naissance. La base de la base : marcher, parler, manger, boire, et autres. Mais en parallèle, dès que je sus marcher, on m'apprit à me défendre, on m'apprit des arts familiaux. Dès que je sus parler, on m'initia au beau langage, à la poésie, au chant. Dès que je sus lire, on m'offrit des livres, des documents, et je me plongeais dedans dès que je pus. J'avais même un programme précis de tout ce que je voulais et devais faire. »

Arrivant au banc, tu t'assis au bord, faisant attention à tes vêtements, puis tu continuas, fixant tes mains d'un air neutre, presque triste, mais dont l'impassibilité semblait reprendre le dessus.


« Mon pouvoir a été identifié très tôt et j'ai appris à m'en servir aussi. Et avec la vérité sur moi-même et sur ma famille, je me suis plongée dans des études diverses, dont celle du forgeage d'armes, l'utilisation de matériaux basique pour faire des choses utiles, et les plantes. Bien que je sois inscrite dans le cursus de ces dernières, je participe à des cours tout autre, en fonction de mes envies et mes besoins. J'ai appris mes limites physique et magiques avec le temps, mais j'ai aussi eu des contacts extérieurs, grâce à mon oncle, au cours desquels j'ai pu rencontrer d'autre type de personnes et en apprendre à leur sujet. Mais une fois que mon île natale eut épuisé les ressources qu'elle pouvait m'apporter, j'ai décidé de partir, pou un nouvel endroit, enrichissant. Mon choix n'a pas été hasardeux, j'ai choisi de suivre les traces d'un meurtrier, du Roi Fou, pour arriver ici. Mais devant l'immensité de mon ignorance, j'ai décidé de continuer mes études, mes recherches, par simple envie et curiosité. »

Tu soupiras longuement, réfléchissant. Tu avais assez bien résumé ta vie, au travers de ces apprentissages, mais tu avais oublié les détails, volontairement. Mais finalement, pour finir ta biographie, tu ajoutas :

« J'ai étudié de fond en comble les créatures surnaturelles proposées dans les livres des humains, jusqu'à en identifier même les faiblesses. Je suis une des seules à proposer de l'Aconit Tue-loups et de la veine de venus dans ma boutique de botanique, ainsi que d'autres plantes supposées contre les surnaturels. Je les propose sous différentes formes et... Je possède toujours sur moi de l'aconit, sous différentes formes... »

Tu affichas un léger sourire, consciente que ce que tu portais sur toi était un poison mortel pour tous, mais tu n'en tenais pas compte, consciente que cela ne servirait qu'à une personne : ta cible.

A ce que tu voyais, ce que tu disais intéresser Silver. Il enviait ta capacité à retenir, à être immortelle, à apprendre. Cela t'étonna un peu, puisque tu trouvas ça normal, en vue de ton éducation.
Tu affichas néanmoins un léger sourire, sans rien ajouter, puis, lorsque tu le vis regarder son portable, tu ne le quittas pas des yeux. Tu fis de même, alors qu'il signalait qu'il n'allait pas tarder. Tu te levas, avant de lui répondre :

« Aucun problème. Au plaisir de reparler avec toi, Silver. »

Tu le laissas partir puis, enfin, après un instant, rassemblant tes affaires, tu te mis en route aussi, rentrant non pas à l'académie, mais chez toi. Tu n'avais pas vraiment cours, certes, mais tu voulais faire un tour dans ta boutique avant de te poser chez toi, pour te détendre. Toute cette discussion avait été épuisante, puisque tu n'avais pas l'habitude de parler.