Undertale
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 Perdre ses clefs ||pc:Zacharie||

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Sirius
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MessageSujet: Perdre ses clefs ||pc:Zacharie||   Perdre ses clefs ||pc:Zacharie|| EmptyMar 27 Sep - 18:30

Tu te réveillas avec difficulté, contemplant d’un air endormi et désarmé le ciel brumeux et matinal de Snowdin. Il était tôt, tu le savais, mais ne pouvait clairement identifier l’heure, le brouillard neigeux étant bien trop épais pour que tu ne puisse distinguer le soleil. A ce que tu identifiais être matinal, cela se traduisait par une heure plutôt peu tardive; quatre heure du matin. Les bras frêle et congelés du sol t’ensseraient, et une fine couche de neige t’avait recouvert pendant la nuit, ou tout du moins les quelques heures que ton ivresse t’avait forcé à passer dehors. C’était toujours une espèce de surprise, d’entrer dans le bar et de savoir que le lendemain, on se réveillerait quelque part autre, sans vraiment savoir ce qui nous attends. Tu espérais juste ne pas avoir fait de choses trop sales en ton absence mentale. Ah, de toute manière, ce qui était fait était fait. Tu supposais que, pour avoir fini seul et enserré par la neige, tu avais du te faire virer par un violent coup de pied au cul lors de la fermeture du bar, avec un refus d’optempérer peu délicat à gérer. Mais tu avais l’habitude, ça ne t’inquiétait pas vraiment, et ça allait. Heureusement que tu ne rendais pas les coups quand tu étais ivre, sinon de mauvaises choses arriveraient sans cesse. Jolie chance que ce ne soit jamais arrivé, du moins à ta connaissance. Ah, tu avais probablement passé une terrible nuit. Pour ce que tu t’en souciais. Tu savais que tu passais rarement de paisibles nuits, de toute manière, à force d’agir aussi insouciemment que tu le faisais.

En te relevant, tu constatas la prise de mouvement conséquente de courbatures sur tout ton corps. Tu supposais qu’une position indélicate t’avait rongé le dos, pendant que tes jambes étaient attaquées par une probable façon de marcher tout à fait anormale. Tu soupiras. Quelque part, ça aussi, tu en avais l’habitude, mais moins souvent. Tout de même, le froid ne t’atteignait pas vraiment, ce qui atténuait un peu ta douleur. Réellement, les barmen étaient tarés. Tu ne leur avait jamais dit que tu ne craignait pas le froid, et balancer un mec dehors aussi tard lorsqu’il porte une simple chemise, dans les rues de Snowdin, ça tenait d’une tentative d’homicide. Enfin, c’est vrai que tes cornes pouvaient porter à penser que c’était sans risque; mais honnêtement, qui oserait essayer, se moquant allègrement des conséquences? Ah, peut-être que tu leur avait dit étant ivre, mais tu en doutais. Et puis ça t’arrivait tout le temps, que ce soit la première fois que tu te rende dans un bar ou non, et ce n’était pas accidentel. Surtout qu’on ne se base pas sur la vantardise de quelqu’un d’aussi peu sobre. Tu cherchas dans les poches de ton pantalon, avant de réaliser qu’elles étaient complètement vides. Tu te mis à chercher frénétiquement ton paquet de cigarettes dans la neige, avant de t’écrouler complètement, comprenant qu’il n’est pas tout à fait aux alentours. Tu réfléchis à où tu aurais pu le perdre, mais un mal de tête horrible te prit en réfléchissant, avant qu’un vieux souvenir te vint à l’esprit. La dernière fois que tu étais allé chez Grillby, quand tu avais essayé d’allumer ta cigarette sur lui et que tu étais complètement ivre. Ahah, c’était pas mal, avant que tu ne te fasse virer.

Puis tu décidas de rentrer chez toi, histoire de te reposer dans un vrai lit. Après quelques minutes de marche, tu arrivas à ta maison, que tu partageais avec le connard lunatique qui te servait de colocataire. Ce mec pouvait brusquement te frapper, il n’était pas vraiment très gentil. Mais tu l’aimais bien, on peut facilement se foutre de sa gueule, aussi. Tu cherches tes clefs, avant de réaliser que tes poches sont toujours vides. Oh. Oh c’est enquiquinant tout de même, tout ça. Tu réfléchis, avant de comprendre que tu étais tout à fait dans la merde. Oh, allons, tu ne vas pas dormir dehors tout de même. Même si tu risquais pas mal de choses à essayer de le réveiller. Enfin, c’est fait, c’est fait. Tu sonne, et entend une mélodie pourtant familière, mais ayant un air presque inconnu dans les ténèbres matinaux. Aucune réponse. Probablement parce que le baltoquin est en train de dormir. Puis tu ressone. Encore. Encore et encore. Encore et encore et encore. Oh l’batard. Il faisait exprès de ne pas te répondre en plus. Pas grave, malheureusement pour lui, tu es une personne aussi impulsive que pouvant être patiente pour répondre à ses propres impulsions. Tu tapes sur la porte avec toute ta force, et fait trembler la matière faible.

« ZACHARIE ESPÈCE DE BALTRINGUE CONSANGUINE, OUVRES MOI J’AI PERDU MES CLEFS !»


Tu cries, en espérant qu’il entende. Même si tu es quasiment sûr qu’il a entendu.
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Zacharie
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MessageSujet: Re: Perdre ses clefs ||pc:Zacharie||   Perdre ses clefs ||pc:Zacharie|| EmptyMar 27 Sep - 19:57

« Bwaaaah »

Il était vraiment tard, et pourtant tu ne dormais pas. Tu ne dormais pas, car tu étais tout simplement en train de regarder la télévision; une vieille télé épaisse, qui pouvait lire des cassettes -pour dire à quel point c'est vieux- d'ailleurs, tu ne sais même pas d'où elle venait.
Tu regardais encore une émission animée par Mettaton; il faut dire que tu aimes bien ses émissions. Un peu. Beaucoup en fait. Mais ça, ton coloc sdf ne le sait pas. Il ne doit pas le savoir, sinon il te charriera sûrement toute ta vie, voire un peu plus encore. Pourtant cela ne devrait pas être une honte, non. Mtt est apprécié de partout -sauf exceptions- mais tu es un peu comme une fangirl. Peut être un peu trop excessif dans tes ships -notamment avec Papyrus- , un peu trop flippant aussi avec tes yeux remplis d’étoiles quand tu vois ces jambes. Mais regardez moi SES JAMBES. Pardon.

En fait, tu étais juste allongé face à cet écran de mauvaise qualité, dévorant petit à petit des chips discount, entourés de livres, et de ton bazar habituel. Ce n’est pas voulu, hélas. En réalité, tu aimes ranger quand tu le peux, mais quand tu ranges quelque chose, eh bien autre chose se salit, ou alors ton attention se diverge vers un autre point. Exemple: ton album de pierres. Ou un doujinshi oublié par ton colocataire. Ces choses te répugnent.

Lorsque tu regardais l’heure sur ta montre inexistante, tu voyais qu’il était tard et que Sirius n’était toujours pas là. Non pas que ça te dérangeais, ou que cela t'inquiètes -enfin si, beaucoup même- mais il était tout de même quatre heures. Enfin, ce n’était pas comme s’il rentrait tôt habituellement, au contraire. Il a l’habitude de traîner dans des bars, entourés de tierces personnes, dansant et chantant. Peut être bourré, oui. Mais peu importe, c’est comme cela qu’il s’amuse, rien de plus. Même si au départ, ça te choquais beaucoup; tu te disais que puisqu’il était plus âgé, il était plus responsable que toi. Mais non, vraiment pas. Il même complètement à l’opposé. Même dans le physique. Il est grand, tu es petit. Il est irresponsable, toi tu l’es. Il n’a pas de boulot fixe, toi tu travailles. Il fume, tu crains la nicotine. Il drague, tu… restes seul? M’enfin, si c’est pour devenir comme lui, tu préfères de loin rester puceau toute ta vie. *kofkof*

Enfin bref.

C’est à ce moment précis que tu entendis la sonnerie de la maison retentir. Tu aimais bien cette sonnerie. En fait, elle est vraiment ridicule. Vraiment beaucoup. Ce n’est qu’une sonnerie de porte, mais nom de zeus, on dirait un klaxon de voiture vintage, en beaucoup moins classe, genre un mélange avec un saxophone rouillé.
Ah ouais, faut aller ouvrir aussi. Réveillé par la porte frappée trop violemment pour tes petites oreilles, tu te levas brusquement, faisant tomber la moitié de tes chips sur le sol -et la moitié sur ta bouche- en enfilant tes petites pantoufles roses. Oui roses, un problème peut être?

« ZACHARIE ESPÈCE DE BALTRINGUE CONSANGUINE, OUVRES MOI J’AI PERDU MES CLEFS !»

Tu soufflais en courbant le dos, lui répétant que tu arrivais dans peu de temps.
Tu courais, menaçant de trébucher, oubliant quelque chose d’important, puis ouvrit la porte, faisant face à Sirius. Enfin au torse de Sirius. C’est injuste, il ne mérite pas d’être aussi grand, ça attire trop de gens. Tu le regardais de haut en bas, les yeux plissés -la colère se manifeste comme ça chez toi-.
En le regardant, tu repensais à sa bêtise. Alors tu fermas la porte à double tour, alla chercher une serviette dans la salle de bain, rouvris la porte, lui lança au visage -enfin pas vraiment à cause de ta taille- puis refermais la porte une nouvelle fois. Enfin, il ne craignait pas le froid, mais il était dégueulasse sinon.

« Cela t’apprendra à revenir dans cet état, et d’avoir perdu tes clefs. »

Tu soupirais. Tu n’avais pas envie de le laisser dehors, mais il puait l’alcool, et avait même paumé ses clefs. En vrai, tu n’allais pas le laisser dehors très longtemps; tu vas juste attendre qu’il s’endorme, puis tu le rameneras à la maison discrètement. Réfléchissant encore à ton plan, tu te remis dans ta position initiale, devant la tv.
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MessageSujet: Re: Perdre ses clefs ||pc:Zacharie||   Perdre ses clefs ||pc:Zacharie|| EmptyMar 27 Sep - 20:42

La porte s'ouvrit. La première chose que tu fis fut de baisser tes yeux, pour des raisons de taille évidente, et vit ses petites pantoufles roses. Tu ne lui avais jamais demandé si elles étaient vraiment à lui où s'il les gardait juste pour le fun, mais c'était une chose plutôt établie maintenant. C'était quelque chose d'assez risible, mais tu te retins de le montrer publiquement, sachant que le petit brun pouvait tout aussi bien être un odieux connard et te fermer la porte au nez si tu riais. Non, tu comptais te foutre de sa gueule une fois à l'intérieur, en sécurité, parce que sinon ça ne marcherait pas, et tu te ferais plutôt bien avoir. Ce n’était pas vraiment difficile, il te suffisait d’attendre. Tu le regarde, pensant à quel point il était petit, en attendant qu’il se décide à parler. Il n’hésiterait pas longtemps, c’était un petit homme, certes, mais un homme d’action. Enfin c’était ce que tu aimais dire de lui, au lieu d’une espèce de larve qui passe ses journées à faire tu-ne-savais-quoi. Tu pariais qu’il te piquait de doujinshi des fois, parce que tu en perdais souvent, et qu’il passait ses journées à les lire en se cachant de toi. Et c’est pour cela que tu as souvent la délicate attention d’en laisser un de temps à autres dans des endroits incongrus. Très incongrus, c’est le plus amusant. En laissant des marque-pages à des endroits amusants, ou en faisant bien attention de lui donner de la basse-qualité parce qu’il les jetait souvent, et c’était un crime que de jeter tout ce travail avec une cruauté sans pareille.

Il te regarda, avec ses petits yeux de fouine plissés. Ce que tu n’aimais pas son regard. Comme s’il essayait d’être crédible, mais ça lui donnait juste un air ridicule qui rendait la tâche de tourner en dérision la situation plus qu’alléchante. Mais tu ne pouvais juste pas faire ça sans risquer trop. Même si tu devais avouer que sa tête était plus mignonne avec sa tentative de paraître mauvais, qu’un réel essai de quoi que ce soit. Mais d’un autre côté, c’était l’intention qui compte, et puis on pouvait au moins lui reconnaître la volonté d’essayer presque gaiement d’imposer ses émotions, aussi colériques et minimes furent-elles. Aussi, jamais tu ne t’étais disputé avec lui, et heureusement, mais ses courtes colères étaient loin d’égaler les tiennes, et tu n’enviais pas le jour où cela arriverait. Ah, tu savais que tu n’aimerais pas être toi-même ce jour. Tu n’étais pas vraiment toi quand tu t’énervais. Comme si un espèce de démon prenait ton corps et dévorait tes émotions, les consommaient toutes avant de les relâcher dans un torrent de frustration et de violence. C’est vrai que ce n’était pas la chose la plus agréable chez toi, mais quelque part, c’était également toi. Mais tu ne préférais pas y penser, parce qu’il t’ouvrait, et que tu allais pouvoir dormir tranquillement, dans la douceur et la chaleur de ta chambre close, quoi qu’obstruée dans un passage incongru, et puis tu allais probablement pour une fois passer une douce et agréable nuit, et le froid ne t’atteindrait pas -moins que d’habitude-, et enfin--

Oh l’batard. Il venait de fermer la porte. Un son métallique t’informa qu’il venait de la cloîtrer à double tour. Oh. Oh c’est enquiquinant tout de même. Tu restas figé quelques secondes, peu sûr de ce que tu devais vraiment faire. Pas sûr que c’était vraiment arrivé, en fait. Juste là, pendant quelques secondes, il s’était tenu, pour disparaître immédiatement. Peut-être que t’étais encore bourré en fait. Jusqu’à ce que tu le vois revenir, assez surpris. Tu ne t’attendais pas vraiment à ça, quoi que tu t’apprêtais à sonner encore de toute manière. Il serait bien revenu, énervé de votre sonnette ridicule qui hantera bien trop ses pensées au bout d’un moment; il sera forcé de faire cesser ce son abominable, bien qu’il résonnera à l’infini dans sa pauvre tête. Chose sûre, tu allais lui péter les oreilles d’une manière ou d’une autre s’il n’était pas revenu, ou s’il repart encore. Il te balança quelques choses sur la tête, et tu entendis à nouveau ce son significatif de la porte qui se clos sous ton nez, encore une fois, solidement verrouillée, et absolument impossible à forcer de ton point de vue. Quoi que tu pourrais utiliser ton pouvoir; il pourrait te servir. Mais tu te disais qu’une porte était tout de même chère à rembourser et que tu n’avais pas une thune avec toi, donc ce n’était pas une bonne idée de s’endetter trop.

Tu enlevas ce qu’il t’avait balancé, c’est-à-dire une jolie serviette de bain. Pourquoi donc? Pas comme s’il s’était soucié de toi. Après, tout, il t’avait bien dit que cela t’apprendrait à revenir ainsi et d’avoir perdu tes clefs, avant de clore la porte. Ce petit fils de p-sa mère. Sa jolie maman. Tu attends. Dix minutes, vingt minutes. Rien ne se passe. Il comptait vraiment te laisser attendre indéfiniment ici, hein? Tu regarde ton portable. Quatre heure trente du matin. Qu’est-ce qu’il foutait levé à cette heure-ci, de toute manière? Parce qu’il avait l’air bien réveillé, pour quelqu’un qui était censé dormir. Bah. Tu t’étais toujours imaginé qu’il restait couché jusqu’à huit heure du soir, comme lui avait appris sa chère pu-maman. Apparemment non. Monsieur était un petit coquinou du soir, n’est-ce pas? Tu suivis les murs de la maison, et vis la fenêtre. La magnifique fenêtre, légèrement éclairée. Avec une idée impulsive, tu te jetas sur le verre fragile, tes cornes permettant de fragiliser ce-dernier avant le réel impact. Et inutile de dire que c’était une très, très mauvaise idée. La vitre se brisa, et tu entras dans la maison. Au début, tout s’était plutôt bien passé, mais les fragments de verre, grossièrement enfoncés dans ton dos et ton bras te donnaient envie de pleurer. Sauf que tu étais une personne plutôt fragile. Alors que le froid s’engouffrait, et sous le regard probablement traduit par “wat” de ton colocataire, tu te mis à pleurer.

C’était très douloureux, ces espèces de lames de rasoir enfoncées dans ta chair, à travers ta fine chemise. Tu te mis en position fœtale et continua de pleurer, en sang.
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Zacharie
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MessageSujet: Re: Perdre ses clefs ||pc:Zacharie||   Perdre ses clefs ||pc:Zacharie|| EmptyMar 27 Sep - 21:13

Une fois retourné dans ta chambre-salon, tu t'installas donc devant la télévision. L'émission continuait toujours, et visiblement sur des cours de cuisine. Boarf, tu n'es pas très très doué pour la cuisine, mais reste les yeux rivés vers l'écran.
En fait, c'est Sirius qui se charge de la cuisine ici; quand il le veut ou peut. Il a beau être idiot, pervers, dégueulasse, con, et hypersensible, il cuisine super bien. Tu ne le complimentes pas beaucoup certes, mais tu es rapidement trahi par tes yeux qui deviennent ronds, et ta bouche béante et salivante. Rien que là ça te donne faim.
Mais plus tu réfléchissais, plus tu pensais à Sirius qui était dehors. Tu n’avais même pas vu le temps passé, et te demandais s’il s’est endormi désormais. En fait, tu ne sais pas du tout; mais en théorie, il était bourré, donc il devrait dormir, non?

Tu te levais en direction de l’escalier, regardant une nouvelle fois l’heure: la demi heure était passée, il dormait forcément. Du genre, écroulé en boule, les yeux puant l’alcool sans doute. Mais s’il ne dormait pas… Vaut mieux ne pas y penser.
Tu t’avançais donc doucement en direction de la porte pour aller chercher Sirius endormi, mais à ce moment, un grand fracas. Tu cachas ton visage des morceaux de verres qui virevoltaient dans l’air de la pièce qui se faisait de plus en plus froide.

La vitre était brisée. Qui avait fait ça?
Tu enlevais délicatement tes mains de tes petits yeux et vis ce qui ressemblait aux cornes de gyftrot -donc Sirius-. Puis les pleurs qui les accompagnaient confirmèrent tes soupçons.
Sirius avait pété la vitre de ta chambre. La fenêtre de ta chambre. La fenêtre. Ta chambre. Sirius.

Avant même de comprendre parfaitement ce qu’il s’était passé dans la tête de ce taré, tu t’avanças machinalement dans la direction le regard complètement vide.
Est ce que tu étais en colère? Oui. Est ce que tu allais le tuer? Tu aimerais beaucoup.
Une fenêtre. Comment on va réparer ça maintenant avec ton salaire de libraire? Et avec son salaire inexistant? Hein? Hein? Vous êtes dans la merde, et lui plus que toi.

Une fois en face de lui, tu baissais la tête, ton regard fixé sur son visage sanglotant. Tu mis tes mains fermement sur ses épaules, puis sourit légèrement en fermant les yeux.

« MAIS QU’EST CE QUI T’AS PRIS DE FAIRE CA. COMMENT ON VA PAYER UNE NOUVELLE FENÊTRE HEIN? HEEEEEEEIN? »

Exténué -après avoir secouer aussi fortement ses magnifiques épaules- tu posais tes genoux sur le sol jonché de morceaux de vitres et soupirais. Déterminé, tu te relevas, et pinça son oreille, le menaçant lentement de les lui couper s’il ne faisait pas le ménage de suite, puis tourna les talons en direction de la télévision toujours allumée.

« Owh. »
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MessageSujet: Re: Perdre ses clefs ||pc:Zacharie||   Perdre ses clefs ||pc:Zacharie|| EmptySam 15 Oct - 14:48

Malgré les larmes qui déchiraient ton petit coeur de sensible, la douleur devint un peu plus supportable après coup. Et puis tu n'étais pas un humain tout à fait normal, après tout. Tu sentis deux -petites- mains se poser fermement sur tes épaules, et commençant à les ensserer comme pour maintenir une certaine colère. Tu savais parfaitement que ces petits doigts faibles et fins appartenaient à ton colocataire, et qu'il n'était pas vraiment content. Heureusement pour toi, tu le surpassais en tous les domaines pour ce qui était du combat. Néanmoins, il était capable de te foutre dehors, et comme ça arrivait assez souvent, mieux valait ne pas trop le provoquer. Mieux vallait ne jamais le provoquer, si c'était possible. Et puis personne ne laisserait vivre quelqu'un comme toi aussi longtemps; même si tu étais conscient que réduire en morceau la fenêtre ne présageait rien de bon pour la continuité de cette vie commune. Tu ne le regardais pas encore dans les yeux, ton visage étant couvert par tes mains, pendant que tu essayais de reprendra ton souffle normalement, et de ne plus verser de larmes; entreprise assez hasardeuse qui prendrait certainement plus de temps que tu ne pouvais te permettre de perdre. Mais bon, c'était, certes, un réflexe plus qu'autre chose, tu ne pouvais tout de même ignorer que tu avais besoin de ça, au moins.

Soudainement, un cri déchira la pièce. En fait, c'était pas vraiment un cri, mais une suite de mots à un volume sonore bien trop élevé, comme tes oreilles n'avaient pas encore cessé de bourdonner, et un sifflement affreux corrompait tout ce qui te parvenait à l'esprit. Déjà que ta vue était brouillée par le choc, combiné aux larmes bien trop nombreuses, paralysant un de tes sens, ton ouïe état plus qu'endomagée. Alors ce n'était probablement pas le meilleur choix que de t'engueuler, mais, d'un autre côté, il fallait bien extérioriser sa colère d'une manière ou d'une autre, et si taper sur un handicapé le soulageait, eh bien, il fallait taper l'handicapé. Je crois que je suis allée trop loin dans ma métaphore. Reprenons. Il te sembla distinguer qu'il te demandait, rhétoriquement bien entendu, comment vous alliez, tous deux, pouvoir concrétiser un budget suffisant pour, en somme, réparer les dégâts que toi, petit coquinou, avait créé en détruisant, éclatant, pulvérisant cette pauvre fenêtre sans défense. Et probablement les frais d'avocat à payer. Ce n'était qu'une jeune fenêtre. Même pas un an. Et pourtant, tu l'avais violenté avec une telle force qu'il n'était pas possible de faire paraître cela, maquillé, comme un pur accident. Mais même toi reconnaissais que ta tête produit des choses assez marrantes quand tu as bu et que tu viens de détruire la fenêtre. Lel.

Il était en train de te secouer, et tu te laissas faire, complètement amorphe, et incapable de te mouvoir ou même de protester, même si un horrible mal de tête vint t'assommer à moitié à force de te brusquer après un tel choc. Quelques secondes passèrent, paisiblement, silencieusement, avant que tu sentis que ton cher colocataire était revenu vers toi. Il pinça ton oreille avec ses petites mains toutes mignonnes, et te menaça de te les couper si tu ne faisais pas le ménage. Oh, quel petit cachotier. Tu ne comptais pas faire le ménage. De toute façon, c'était pas comme si votre maison pouvait devenir plus sale, très honnêtement; alors autant laisser le sol être jonché de milliers de petits bouts de verre, pour assassiner les pieds de tout futur cambrioleur qui passera par le trou que tu venait de créer, inconscient du danger auquel il expose ses pauvres pattes. A condition qu'il ne porta pas de chaussures. Est-ce que les monstres portent souvent des chaussures? Tu te laissas quelques secondes submerger par des questions existentielles, avant de voir que ton colocataire était près de la télé. Il poussa un bruit weird, et tu te rendis compte qu'un fabuleux jeune homme, affublé de noir et de rose, déhanchait ses jambes magnifiques à la télé. C'était Mettatton, il te semblait. Soudainement, ananas. Tu te retrouvas à rire, malgré ton visage embrumé par les larmes :

« Eheheh, sale fragile, tu regardes Mettat-»

Comme tu venais de te laisser rouler sur le dos, tu t'enfonçais un peu plus les bouts de verres, et ta phrase se solda en un cri. Tu espérais vraiment qu'il vienne t'aider, rapidement.
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MessageSujet: Re: Perdre ses clefs ||pc:Zacharie||   Perdre ses clefs ||pc:Zacharie|| EmptyVen 11 Nov - 15:53




« Eheheh, sale fragile, tu regardes Mettat-»


Aoush. En se moquant de toi, Sirius était tombé une nouvelle fois dans les peits bouts de verres -ce qui entre nous, devait faire atrocement mal-. A chaque mouvement de ton colocataire, tu grimaçais un peu plus, imaginant la douleur qu’il devait avoir. Bon, il l’avait mérité, mais franchement les bouts de verres c’était en trop.
En panique totale, tu te mis à courir dans tous les sens: peut être qu’il lui fallait des pansements? Non attends, il faut une pince à épiler pour enlever les bouts de verres, faudrait aussi ramener en même temps une pelle et une balayette et…. Attends t’as pas de pince à épiler, faut juste aller chercher une trousse de secours… Vous en avez une? Oui, avec tout ce que fait ton colocataire à la maison, il est normal que vous en possédiez une. BIEN. Tu es armé de ta pelle, balayette, trousse de secours -et même d’une saucière sur la tête- On ne sait jamais.
Tu avançais prudemment vers le demi-cerf en détresse, le tâtant légèrement avec ton balai -au cas où-; fis un pas et… tomba à ses côtés. Bon, chance pour toi, tu portais ton fabuleux pyjama épais. Trop épais. Tu fermais la bouche d’une manière assez weird/creepy en gonflant tes joues. Et tu finis par rouler sur le sol, histoire de te rapprocher du blessé.


« Pssssssssssssst. Ca va? »


En fait tu savais qu’il n’allait pas spécialement bien mais bon, hein. Tu n’attendis pas une réponse de sa part et mis ta merveilleuse trousse de soin vers ton visage et l’ouvris gentillement. Alors, alors… des bonbons, des hentaïs, des cailloux, des… c’est quoi ça? Quelle forme… surprenante. Aucune importance. AH. Les pansements. Mon dieu, ils sont magnifiques. On dirait que ce sont les derniers pansements. Owh. Ce sont des pansements Dora™. Babouche n’est pas trop mal dessus. Mais est ce qu’il est vraiment rouge? C’est une contrefaçon Taïwanaise visiblement.
Toujours en ayant une face de hamster, tu pris tous les pansements dans tes mains, tes poches, tes manches, et traîna lentement Sirius loin de la fenêtre. Tu le pointais du doigt. Oui. C’est tout ce que tu as trouvé à faire. Oh mais. Oh. Des ciseaux. Quelle belle chemise. Ce serait dommage de la déchirer.


« Shoooooosh. Ta chemise. Pansements. Shhhhhhhhsh. »


Ne voulant pas appliquer les pansements toi même dans son dos, tu les lui lança en pleine figure -ainsi que les ciseaux, avec leur protection évidemment- et te retourna, les mains sur tes yeux, de dos.
Ben oui, tu n’allais quand même pas le matter. Hein. HEIN. Pas comme lui, tu vaux mieux que ça. Et puis c’est pas ton genre. Et puis il pu l’alcool. Et puis il fume. Et puis pourquoi tu te poses toutes ces questions? Tu paniques tout le temps de toute manière. Sauf avec Jeanne. Bleh. Cette collègue est vraiment la pire. Bon elle est pas méchante, mais un peu quand même quoi. Elle te demande toujours à toi d’aller faire le café. Franchement c’est pas juste. Y’a pleins d’autres gens qui travaillent à la librairie. En plus, elle fait super peur avec ses lunettes.


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MessageSujet: Re: Perdre ses clefs ||pc:Zacharie||   Perdre ses clefs ||pc:Zacharie|| EmptyMer 16 Nov - 16:39

Tu le regardais, non sans une certaine satisfaction tordue, courir dans tous les sens comme un espèce d'animal apeuré. Il paniquait clairement, et tu ne pouvais pas lui en vouloir, de sa lenteur extrême à t'aider. D'un côté parce que c'était ta faute, et de l'autre parce que tu commençais à te sentir d'une manière assez étrange. Comme si tu avais perdu trop de sang, ou probablement parce que le choc devait bien être un peu plus virulent compte tenu de ta sobriété douteuse. Mais peu importe à quel point tu étais torché, tu savais que tu ne lèverai jamais la main sur ton colocataire, peu importe à quel point des idées bizarres pouvaient passer par ta tête; et lever la main compte exactement littéralement comme étant lever la main. Même pour lui patpat la tête, tu ne le toucherais pas. Parce que tu ne savais jamais quand ton pouvoir pouvait malencontreusement s'activer, et que ça pourrait le toucher. Mais d'un autre côté, ça ne marchait qu'avec les mains, donc tu pouvais le toucher avec d'autres parties de ton corps. Ce qui était plutôt étrange sorti du contexte, il fallait l'avouer, et faisait probablement des sous-entendus un peu douteux.
Tu le vis s'approcher avec une pelle, une balayette, d'une trousse de secours et d'une saucière. Étrange. Insolite, n'est-il pas? Diantre, ton dos est en flamme. Il s'avança vers toi et te touchas avec son balais. Tu aurais bien eu envie de lui jeter son balais sur la tête, mais faire le moins de mouvements possibles te semblait être une bonne idée. Il roula par la suite vers toi. Heureusement qu'il portait ce pyjama adorable et très épais et très doux que lui avait probablement offert sa chère maman. Ou peut-être la tienne; tu n'étais pas vraiment sûr de l'identité du lien douteux qui liait Zacharie et ta mère. Peut-être qu'ils faisaient des choses ensemble, comme aller acheter des chocolatines, ou ces objets longs, durs et poilus qu'on fait rentrer dans une cavité humide avec des mouvements de va-et-viens. Ah, oui. Des brosses à dents. Pourquoi est-ce que ta mère désirait t'acheter des brosses à dents tous les mois, ça, tu ne le saurais jamais. Mais au moins, tu en avais des tas de rechange -et oh mon dieu est-ce que tu venais de me laisser écrire un paragraphe avec littéralement rien dedans?-

« Pssssssssssssst. Ca va? »


Tu ne lui répondis pas; pendant que tu le regardais ouvrir une trousse de soin. Tandis qu'il fouillait dedans, tu devenais légèrement rouge, te retenant principalement de rire, pendant que tu le voyais toucher "tes objets" sans gêne. S'il savait ce que tu faisait avec, il n'oserait pas être si doux, eheheh. C'était un peu dégueulasse. Mais bon, il était trop innocent pour comprendre de toute manière. Puis il trouva les pansements de Gora la dominatrice que tu avais piqué à un de tes compagnons taïwanais que tu avais jadis rencontré chez Grillby. Bizarrement, tu n'arrivais pas à te souvenir de sa tête. Peut-être parce qu'il n'en avait pas, et de toute façon, ce n'était pas très important. Tu remarquas que ton colocataire avait gonflé ses joues comme un hamster; tu songeas une seconde à le poker avant de te rendre compte qu'il valait mieux ne pas le provoquer. Il sortit littéralement tous les pansements et te traîna loin de la fenêtre; bien que ça te faisait plutôt mal. Et il te pointa du doigt. Tu le regardas, puis regarda son doigt, puis le regarda à nouveau. Qu'est-ce que c'est que ces simagrées? Puis, il se mit à parler :

« Shoooooosh. Ta chemise. Pansements. Shhhhhhhhsh. »


Il te lança les pansements, qui volèrent délicatement dans l'air, et tu laissa échapper un grognement mécontent en te recevant les ciseau -avec protection- dans les côtes. Puis il se retourna, et posa les mains sur ses yeux. Comme c'était mignon et innocent. Tu ne sais pas pourquoi tu fis ce que tu fis. Te redressant, tu lui fis remarquer qu'il n'était pas gentil. Probablement parce que tu ne pouvais pas déchirer ta chemise, et encore moins appliquer des pansements sur ton dos. Tu t'approchas de lui avec une discrétion qui t'étonna toi-même pour une personne peu sobre (à moins que ce ne soit que dans ta tête?), posas tes mains sur ses épaules, à quatre pattes -il te tournait toujours le dos- et lui lécha la joue. Pour aucune raison particulière.
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Zacharie
Pacifique
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MessageSujet: Re: Perdre ses clefs ||pc:Zacharie||   Perdre ses clefs ||pc:Zacharie|| EmptyMer 23 Nov - 20:47



Tu étais toujours assis, les mains sur tes yeux, ne voulant pas voir ton colocataire faire des choses. Des choses quelconques. Tu l’entendais grommeler, sûrement à cause des ciseaux -avec protections- que tu as lancé sur sa tête. Ou peut être à cause des pansements. M’enfin tu le pensais un peu plus costaud que ça quand même. C’est plutôt bizarre, surtout qu’il se fait toujours virer de chez Grillby à ce qu’on dit, à ce que JEANNE dit, pas avec des bisous. C’est cool les potins, mais les meilleurs sont vraiment sur Sirius. Du genre, Jeanne avait dit que Sirius est entré chez Grillby en marchant sur les mains, et il aurait dit: mon coloc m’a dit de ne plus jamais remettre les pieds dans un bar… D’ailleurs c’est faux. Tu ne lui as jamais dit ça; même si en effet il devrait arrêter de boire tu ne sais quoi. Il devrait probablement arrêter pleins de choses; comme lire des livres spéciaux, dessiner des sortes de smileys à l’allure perverse sur tes cailloux, boire de l’alcool, rentrer tard, CASSER DES VITRES, et fumer. Surtout fumer. Tu ne supportes pas l’odeur de la cigarette. C’est désagréable cette fumée noire que tu sens se propager lentement dans ton corps, jusque tes poumons.


Bref. Sirius continuait de faire du bruit inutile, pendant que tu rougissais peu à peu. Enfin ça aurait pu s’arrêter s’il n’avait pas fait ce qu’il va suivre.
Il s’était approché de toi, tu l’avais bien entendu -tu avais même froncé les sourcils- mais tu ne t’attendais pas à ce qu’il se rapproche autant de toi. Il continuait de s’approcher, et c’est à ce moment que tu sentis quelque chose de chaud et humide sur ta joue glacée. Il t’avait dans le plus grand des calmes lécher la joue.
Tu étais pétrifié, incapable de bouger et rouge. Oui rouge entièrement. C’est la première fois qu’il fait ça (sûrement dû au fait qu’il est bourré). Mais ce n’est pas la première fois qu’il fait des choses bizarres par contre; cf tous les trucs d’avant.
Ne bougeant plus, tu commençais à perdre l’équilibre, toujours dans la même position, à savoir en position fœtale, pour finir allongé sur le sol. Tu ne bougeais plus du tout. Du. Tout.


« Qué »


Tu avais parlé en soufflant, ce qui rendait ta voix très petite, un peu comme toi, et un peu étouffée, pas comme toi. Tout était confus dans ta petite tête:
Sirius t'aimais peut être? Hein? Non impossible. Quoiqu'il avait des comportements assez curieux par moments. Et puis il connaît vachement bien ton numéro de téléphone. Enfin Jeanne aussi. Mais bon. Hein. Sirius était vachement proche quand même. Et puis il fait des sous entendus assez bizarre parfois. Et puis tu es son colocataire, et à ce qu'il paraît dans les magazines ils disent qu'il y a toujours quelqu'un qui est amoureux de l'autre en parlant des colocations. Et si c'était pas lui qui t'aimais, peut être que c'est toi qui l'aimes mais qui veux pas l'avouer. Oh mon dieu oh mon dieu oh mon dieu. Non attends. Tu dis de la merde en fait.

Après ce bref moment de réflexion -qui te paraissait pourtant très long- tu fermas les yeux et "tombas dans les vapppppp".
En gros, t'es tombé dans les pommes. Ou tu t'es endormi. Au choix.

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