Bienvenue dans mon monde virtuel mental (PV Gwyndolin Allunauriel )

La Place Marchande, un endroit parfait pour s'amuser je trouve. Oh non, non ! Pas forcèment pour commettre des crimes, mais parceque c'est une ambiance que j'aime beaucoup beaucoup ! On se sent comme dans une période du jeu vidéo où tout est calme, que rien n'arrive de grave. Pas vrai? Pas vrai? Je souriais, j'étais aux anges en avançant dans la foule. C'était une belle journée pour ballader dehors, familles, amis, tout le monde ! Enfants, adultes, animaux!

Je voyais un écran devant moi, enfin, je l'imagine très fort car c'est un jeu vidéo qu'est la vie, on a une barre de vie, et on meurt quand on nous frappe trop. On a des choix infinis, et des fins dramatiques car au final, même après 100 ans de vie, on finit toujours par tomber sur le Game Over.

Je voyais donc sur cet écran des choix, des magasins à aller regarder, des personnes à aller voir. J'ai beau appuyer sur A, soit en les fixant puissemment, ils ne réagissent pas. Ce jeu est un peu buggué, les PNJ ne répondent pas, sauf les marchands qui réagissent avant même que tu n'appuie sur A. J'essaie de leur vendre les poils d'animaux que j'arrache, mais on n'accepte pas, de un, de deux, on me demande où sont mes parents et je fuis instantanèment pour ne pas devoir recommencer ma partie.

Je suis une tueuse ! Je veux être la tueuse! Comme ma méchante préférée ! Un jour je pourrais certainement la rencontrer! Je faisais un smiley émerveillé avant de m'asseoir à une chaise d'un petit café. Je n'avais pas de monnaie mais ça ne devrait pas tarder lorsque je commencerais à gagner des levels pour chasser des adultes de niveau 20 à 100. Même les levels 12 à 19 sont compliqués, je dois me contenter de jusqu'à 11 et encore.

J'admirais la foule et tel un viseur de sniper dans un jeu de guerre, je cherchais la cible idéal. Un animal de level 3, pourquoi pas? Je voyais ce chat de gouttière qui avait fuit avec un morceau de pain qui était sur une table voisine. Je me levais pour le suivre, me mettant en suivi automatique dans ma tête, ne le quittant pas des yeux jusqu'à le pièger dans une ruelle calme et sans témoins. Ce n'est qu'un chat, je vais juste dropper ses ressources et gagner de l'expérience, personne ne le regrettera.

Fourchette dégainée, pas lent vers ma victime, j'attrape le chat.

J'hésitais par où commencer, une mort douloureuse ou subite? Selon mon choix, je droperais telle ou telle chose. Quand je me décidais à l'abattre brutalement, on me saisis ma proie des mains comme un autre joueur vous vole votre monstre et ses récompenses. Mes yeux et mon visage littéralement durent se lever haut pour admirer le coupable de ce vol.

Il caressait l'animal, l'étranger..Ou l'étrangère? Sa Panoplie m'empêchait de déterminer... Mes yeux fâchés prêts à planter de sang froid l'inconnu devinrent des yeux intrigués. Mais enfin? C'est une fille ou un garçon? J'aurais aimé voir son Profil mais c'était impossible et son attitude ne m'aidait pas.

Sans relâcher la pression sur ma douce arme de débutant dans le domaine de la chasse à l'expérience, j'examinais le joueur en face de moi. Vu sa taille, il a déjà bien plus d'expérience que moi, mais pas d'armes, juste une panoplie. Est-ce un soigneur plutôt qu'un attaquant? Certainement, ou un mage!

Je sautillais bêmetement comme on appuie sur le bouton B pour sauter vers le chat et essayer vainement de récupèrer mon monstre. Chaque saut était accompagné d'une petite onomatopée de mécontentement mélangée à une voix enfantine.

Le joueur me demandait de ranger ma fourchette et de ne pas m'en prendre ainsi aux animaux, même quand c'est eux qui commencent. Non mais et puis quoi encore? Je ne rangerais pas ma fourchette, c'est du vol d'expérience, je vais te rapporter aux administrateurs !

Je pensais tout ça sans en sortir un traître mot avant de m'arrêter de sautiller en vain pour souffler un coup et remettre mon écharpe droite. Levant une fois de plus mon regard dans les creux du masque, je fronçais les sourcils avant de parler dans mon language courant, ce n'est pourtant pas du kikoo mais personne ne comprend, à croire qu'ils ne jouent pas souvent aux jeux vidéos.

"Rend moi mon Monstre s'il te plait! J'ai du mal à trouver des levels 3 aussi facilement dans le coin et j'ai besoin d'expérience! Et puis personne ne regrettera ce monstre, ce n'est qu'un objet du jeu qui t'offre des récompenses si tu le tues, et il n'appartient à personne !"

Je brandis ma fourchette vers le haut, piques en avant pour menacer sans vraiment menacer la personne. Je voulais surtout manier la fourchette comme on manierai une épée. Après quoi je surveillais que la personne ne me l'arrache pas des mains en ramenant mon arme à moi. Si il ne me rend pas mon monstre, je vais devoir lui retirer quelques points de vie. Mes yeu imaginaient un bouton au dessus de la tête de ce joueur, avec écrit : "Défier". Et ce défi là risque d'être obligatoire si il m'embête-euh!

(HRP : D'accord 83 je le note! >w<)

- Faux. Il appartient à quelqu'un car je sens qu'il a une puce électronique. Donc, ce petit chat, s'il meurt, manquera énormément à sa famille. Et même si tu joues à un jeu, tu n'as pas à vraiment t'attaquer à un animal. C'est mal.

J'écoutais. Déjà, ce n'est pas un Kikoo, il a un bon language et une tonalité calme et posée. Je devais donc me dire que cette personne était sérieuse dans son évolution dans le jeu. Après quoi je fus surprise de découvrir que les monstres pouvaient avoir des maîtres. Comment faisons-nous ça? C'est un sort pour obtenir des familiers? J'aimerais ce sort. Ma bouche devenait un rond au fur et à mesure que la personne parlait, mes yeux s'arrrondissaient.

Elle me disait par contre que c'était mal. Elle doit sûrement ne chasser que la vermine. Pourtant ce n'est qu'un jeu vidéo, ce n'est pas comme si c'était grave. Des chats, il y en a partout dans le monde, un de plus, un de moins...Pensais-je.

Il libéra ma proie qui partit, comme fière de m'avoir échappée. Je gonflais de nouveau les joues, prête à taper des pieds et à ameuter tous les joueurs du quartier pour ce crime infâme. La personne tentait d'être encore plus paisible avec moi, craignait-elle ma fourchette?

- Bien... Il se fait un peu tard jeune fille. Tu devrais peut être rentrer chez toi non? Je peux même t'accompagner. Il est dangereux pour une enfant d'être seule tard le soir. Mon nom est Gwyndolin, mais tu peux m'appeler Gwyn.

J'ouvris grand les yeus avant de secouer la tête sans répondre. N-Non. Non, je ne rentrerais pas à la maison.

"Je ne rentrerais pas. Non. Non!"

Me mis-je à dire à voix haute sans m'en rendre compte. Je ne voulais pas les revoir, où j'allais commettre le pire vis à vis d'eux. Ils ne s'occupent jamais de moi, si je les revois, je m'occuperais d'eux.

Je reculais de quelques pas rapides pour éviter qu'on me prenne de force, mettant ma fourchette à deux mains devant moi à l'horizontale pour menacer la personne si elle osait s'approcher. C'était certainement une femme d'ailleurs. L'avoir vu d'aussi près, j'avais vu sa petite poitrine aussi petite que moi ! Une fille a moins de points en physiques que les garçons, j'avais donc plus de chance de m'en sortir face à elle si elle me défiait.

Je reculais encore, avant de crier afin qu'elle m'entende.

"Essaie donc de m'y forcer et je te tue, peu importe ton level! Je connais les points vitaux, je l'ai vu chez le psychologue sur son affiche du corps humain! J'ai assez d'expérience pour te faire regretter tes gestes!"

Je l'écoutais parler avec une certaine tension, ce n'était pas bon du tout ! Je devais retrouver mon sang-froid. Elle parlait mais au final je n'écoutais pas, comme si je l'avais mise en sourdine pour établir une stratégie. Pourquoi je ne jouerais pas l'enfant sage qui profitera de la gentillesse de cette personne pour l'avoir au bon moment, sûrement lui voler quelque chose et au meilleur des cas l'abattre avant de reprendre mon voyage?

Après tout, un vrai tueur réagirait comme ça Ry ! Oui, repense à ton idole du crime virtuel! Elle est si dangereuse et cache son jeu à chaque instant. J'aurais dû songer à ça plus tôt ! Je fis comme si j'écoutais cette personne, baissant ma fourchette d'un air calme et plus sage, alors qu'en vérité je me frottais les mains de mon dessein.

Il commençait à pleuvoir tandis que la personne me sermonnait sur le fait que tuer c'est mal. Raaah, je vous en prie madame, les humains tuent des bêtes, les humains sont des bêtes, donc on a parfaitement le droit de s'entretuer non? Si un joueur veut m'abattre, j'approuverais son désir, mais je ne l'exaucerais pas car mon âme est une récompense qui se mérite par le biais d'un combat.

Les Humains ont toujours été une race cruel les uns envers les autres. Les mots s'envolent, et si on devait sermoner ainsi tous ceux qui ont été bannis en prison, on perdrait son temps. Nous assumons pour la plupart nos actes. Nous ne pouvons pas continuellement chasser les animaux, car l'expérience ne s'aqcuiert que grâce au meurtre humain. On ressent bien plus de choses à tuer nos conjoints que nos animaux.

Quand j'ai planté ma fourchette dans l'oeil de ce psychologue, j'ai ressentie des frissons, une adrénaline et mon niveau 1 passa au niveau 7 d'un coup ! Je dois atteindre l niveau 100 personnellement. Si je tue cette personne...Peut-être que je passerais level 12? Plus?

Je la suivais sous la pluie en lui tenant la main pour se mettre à l'abri. Pourquoi semblait-elle ronchonner? Elle n'aime pas l'eau? Est-ce un élément qui affaiblit ses capacités physiques ? Je l'analysais de la tête aux pieds et je surveillais le moment propice pour passer à l'attaque.

Un instant où nous étions seuls et qu'elle ne me surveillait pas, de ma main libre munie de ma fourchette, je tentais de planter cette personne à la jambe afin de ralentir sa tentative de fuite. A voir ses bras, sa Force était sûrement limite égale à la mienne. Désolé chère madame, je suis sur une future voie, celle de génocider le monde.

(HRP : Tu as le droit d'esquiver le coup de fourchette, je m'en fiche de savoir si elle t'a atteint ou non, ce rp me plaît beaucoup !)

(HRP : Pas de soucis j'ai eu les miennes récemment! ^-^ )

Il avait réagit à mon coup réussit. Me poussant au sol, j'admirais un liquide écarlate quittant sa cuisse. Reculant, je croyais sentir la peur en lui et un sourire se dessinait sur mes lèvres, je m'imaginais vraiment être comme une méchante de jeu vidéo. Les méchants sourient toujours sans raisons, ils veulent avoir l'air fous et insensés. Ils doivent avoir l'air....Dangereux.

Il me posait la question dans un béguayment. Pourquoi avais-je fait ça? Pour sûrement toutes les mauvaises raisons du monde. Les gens crieront à l'influence des jeux vidéos. Vous avez tout faux, je ne suis pas une enfant violente par les jeux vidéos, je suis juste une role playeuse qui vit son rôle on ne peut plus réel !

Malgré sa grande taille, on aurait dit un malingre agneau face à un louveteau qui lui avait mordu la jambe, le sang coulant entre ses canines. Je savais qu'il essayait de se stabiliser. Soit la fuite, soit me renvoyer le coup peut-être? J'ignorais tout de ses futures actes mais je le fixais, comme si je suivais un plan. Etape 4 : Le fixer, c'est celà !

Je me relevais pendant que la femme se tenait la blessure, le sang se mélangeait à la pluie qui imibibait le vêtement de la jambe. Ma fourchette était sanglante et je l'essuyais à l'aide de mon écharpe. Elle était de quelle couleur à la base cette écharpe?

Elle me menacait de me le faire regretter. Elle avait raison de m'en vouloir, je n'allais pas aller contre la raison. Mais qui l'aiderait? Où sont ses alliés? Je tournais lentement la tête à droite, puis lentement à gauche, avant de reporter mon regard sur le masque étrange de la personne.

"Le méchant doit toujours affronter le héros et ses amis, donc j'approuve ta menace. Sauf que... Où sont-ils?"

Je fis un simple pas vers elle en continuant de parler.

"Je ne rentrerais pas chez moi, et tu te doute dorénavant de pourquoi. Mais...Mais j'ai une idée!"

Un sourire s'afficha sur mon visage, comme si je n'avais jamais blessée cette femme.

"Tu vas répandre ma rumeur ! Je veux que les gens connaissent la future meilleure méchante de ce monde! Si je tue tout le monde maintenant, personne ne me gardera en mémoire! D'accord? D'accord?"

Je sautillais d'une certaine satisfaction de mon idée, même si cette femme n'en avait pas envie, elle parlera forcèment d'avoir rencontrée une gamine "folle" et devra expliquer sa blessure en forme de trous alignés.