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 Sweet memories : a loyal friend for a sad girl.

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MessageSujet: Sweet memories : a loyal friend for a sad girl.   Sweet memories : a loyal friend for a sad girl. EmptySam 30 Avr - 21:16

En retrait, dans un coin de la librairie, tu somnolais pendant que tu feuilletais un ouvrage parlant des plantes médicinales de l'Underground. Cela ne faisait que quelques jours que tu étais arrivée à Snowdin, tu avais trouvé où rester pendant un temps, t'occupant des enfants d'une famille de monstres... gélatineux qui habitaient au nord du village. Lors de ton trajet jusqu'à cet endroit, tu avais croisé des chiens qui te firent penser à ton fidèle ami Aleksander - même s'ils n'y ressemblaient pas du tout.

Ces petites pensées vers ton défunt chien tirèrent sur les fils de ta mémoire. Une chose en amena une autre, t'apportant des souvenirs de toutes sortes, mais, pour la plupart, ils étaient tous aussi désagréables les uns que les autres.

Tu avais l'impression d'oublier quelque chose...
Ou quelqu'un, plutôt. Quelqu'un qui te fut très précieux, autrefois.

*** Flashback ***

Pauvre rossignol, tu étais trop jeune pour t'en souvenir clairement mais, il fut un temps où pas tout le monde te craignait ou te détestait dans le manoir. Tes souvenirs sont flous mais, de temps-là, ton mentor et père était relativement attentif à toi puisque sa compagnie ne marchait pas très bien. Il te parlait parfois, quand tu étais avec ton frère. Il passait ses journées à errer dans le manoir, cherchant vainement l'inspiration afin de pouvoir composer à nouveau. Par ailleurs, il attendait aussi le jour que tu saurais parler car tu avais beaucoup de retard - contrairement à ton frère, qui était un enfant très bavard malgré son jeune âge - dû à un blocage psychologique. Néanmoins, tu étais beaucoup plus intelligente que les enfants de ton âge : tu avais appris à lire à un peu plus de deux ans et tu avais commencé à écrire compréhensiblement aux trois-quatre ans. Mais il n'y avait qu'une seule chose qui te plaisait : l'Art. Tu dessinais, tu adorais ça. Ton frère, quant à lui, préférait te regarder faire et te donner des idées à gribouiller.

Même si votre père passait beaucoup de temps à la maison, il n'en avait que peu à t'accorder, préférant apprendre à ton frère les bases de la Musique. Toutefois, il y avait quelqu'un d'autre qui veillait sur vous - mais principalement sur toi : Solace A. Sammet, votre nourrice ainsi que la sœur aînée du lieutenant Laurent T. Sammet - une connaissance, un homme que tu appréciais beaucoup quand tu chantais ; à l'époque, il ignorait tout de toi et n'était qu'un soldat parmi tant d'autres venant de s’enrôler dans l'armée. Solace était une bonne personne, toujours attentive et soigneuse à ton égard. Elle avait l'habitude de te courir après dans les couloirs pour fermer les rideaux. Elle fut la première à savoir que la lumière vous blessait, ton frère et toi, mais on n'avait pas encore sombré l'aile où vous habitiez. Ce ne sera que quelques années plus tard qu'on le fera – après que tu en sois sévèrement touchée, ton corps en témoigne encore...

Tu mangeais toujours avec elle, elle t'habillait et vous confectionnait des vêtements du style que votre géniteur recherchait, elle te coiffait et t'apprenait tout ce qu'elle était en mesure de t'apprendre. Elle te donna quelques leçons de couture, par exemple, puisque tu voulais être styliste, quand tu étais enfant - plus tard, tu voulus être biologiste ou vétérinaire, comme tout gosse de ton âge : tu voulais faire des propres habits, tu les fais maintenant, d'ailleurs - mais tu ne les vends pas.

Votre père était ruiné et ne pouvait pas payer tout le personnel, c'est pourquoi il vira pas mal d'employés. Certains restaient par loyauté envers la famille, puisqu'ils y travaillaient depuis plusieurs générations. D'autres partirent d'eux-mêmes au fur et à mesure que le temps s'écoulait. Solace était différente : elle venait de son propre gré et restait avec vous parce qu'elle vous considérait comme ses propres enfants. Elle avait divorcé parce qu'elle ne pouvait pas avoir d'enfants et n'avait nulle part où aller, c'est pourquoi votre père lui permettait de rester au manoir ; elle ne souhaitait qu'être avec ton frère et toi et avoir de quoi manger ainsi qu'un lit où dormir lui suffisaient, largement, en guise de payement. Mais, il semblerait que la Vie ait voulu t'arracher tout ce qui t'est cher, depuis... Rien ni personne ne demeurait longtemps avec toi, et, encore moins, s'ils étaient heureux et qu'ils te permettaient de goûter au bonheur, à toi aussi. Que ce soit ton frère, ton chien, ta mère ou ta nourrice... tout le monde partait.

Ainsi, un 12 Septembre, ta nourrice cessa d'être.
Si tu n'as que peu de souvenirs de cette période de ta vie, tu te rappelleras toujours de son enterrement. Il pleuvait depuis plusieurs jours. Ses parents et sa tante ne voulait rien savoir d'elle puisqu'elle avait divorcé et n'avait pas été capable de leur donner de la descendance. Son cadet était en mission et n'avait eu vent de son décès que plusieurs mois plus tard. Votre père avait donc décidé de l'enterrer dans le cimetière familial en honneur au service qu'elle vous avait porté et à sa bonté : il l'admettait, il l'appréciait beaucoup et avait confiance en elle. On ne vous força point à rester pendant que la terre engloutissait son cercueil. Ton frère resta, regardant cette sinistre mais naturelle scène avec un certain intérêt - il était curieux, la mort ne semblait pas l'effrayer autant qu'à toi. Toi, tu étais partie dans un coin du jardin où tu avais l'habitude de t'asseoir avec Solace, à lire et à faire des couronnes de fleurs.

********************************************************

En Juillet de l'année précédente, on diagnostiqua un cancer d'utérus à votre nourrice : il était trop tard, la maladie avait trop avancé et avait contaminé ses ovaires ainsi qu'une partie de ses intestins. Vous ressentiez qu'elle n'allait pas bien mais vous ignoriez l'origine de ses maux. Vous la saviez malade, seulement, et tu savais qu'elle resterait avec vous autant qu'il le lui serait possible.

Lorsqu'elle fut incapable de se lever du lit, c'était toi qui allais lui rendre visite dans sa chambre, qui lui apportais les plateaux repas quand tu pouvais, tu lui faisais des dessins et essayais de parler pour lui dire de prendre soin d'elle, de se reposer et de se détendre mais seulement quelques sons aléatoires sortaient, faibles et confus - ton frère se contentait de la regarder depuis l'encadrement de la porte avec une certaine froideur : il gardait ses distances. Tu pleurais comme une madeleine quand tu ressentais sa douleur et qu'elle se forçait à faire bonne mine devant vous. Tu savais que la froideur de ton frère la rendait triste et lui faisait mal au cœur, après tout ce qu'elle avait fait pour vous... Cependant et jusqu'au dernier jour, Solace fut tendre et souriante.

Ma petite Alice... souffla-t-elle un soir, alors que l'orage grondait. Tu étais allée dormir avec elle, ton frère était resté dans votre chambre. Promets-moi que, quoi qu'il arrive, tu souriras et tu resteras telle que tu es. Tu ne dois pas en vouloir ton père, c'est un homme triste et dont la solitude a gelé son cœur. Je veux que tu prennes soin de ton frère, il ne doit pas devenir comme lui... j'ai vu dans ses yeux la même froideur qui hante le regard de votre père... te dit-elle, caressant ta tête, doucement.

Tu n'arrivais pas à arrêter de pleurer, tu étais petite et tu ne comprenais pas vraiment ce qu'on te demandait ni pourquoi et le véritable sens de ces mots t'échappa complètement - et ce, jusqu'à il y a peu de temps. Tu savais que ton père ne t'aimait pas autant que certains le disaient... Et, si c'était le cas, il était trop maladroit et fier pour le démontrer - ce qui n'était pas cohérent, puisqu'il montrait de l'affection envers ton jumeau. Il ne t'avait jamais fait de cadeaux, il ne te donnait que ce qu'il jugeait nécessaire et indispensable. Parfois, certains invités t'offraient des livres, des peintures et du matériel pour dessiner ou bien, des plantes, puisque c'étaient tes seuls centres d'intérêt. Ton père refusait qu'on te donne des jouets, tu pouvais t'en passer – selon lui. Pourtant, il laissait qu'on en offre à ton frère... Il était très strict et d'une austérité considérable.

Promets-le moi, Alice. insista-t-elle, t'obligeant à la regarder dans les yeux. Difficilement, tu as étouffé tes sanglots et hoché la tête : tu voulais être comme elle, tu voulais devenir aussi aimante et forte qu'elle. Merci, mon ange. Tu sais ? Là où je vais, il y aura un grand jardin plein de fleurs et d'animaux. Ça sera un endroit calme où personne ne souffrira, où tout le monde est bon. Tout ira bien, Alice. continua-t-elle, embrassant ton front tout en te serrant contre elle. On se reverra, un jour. Maintenant, tu dois être forte et sage, pour toi et pour ton frère.

********************************************************

Ces mots...
Ils résonnaient toujours dans ton esprit. Assise sous ce vieil orme aux branches distordues, tu regardais les épais nuages qui couvraient la voûte céleste. L'orage grondait et des grosses gouttes venaient s'échouer sur ton visage, se mêlant à tes larmes. Pourtant, tu t'efforçais de garder un léger sourire sur tes lèvres : tu le lui avais promis. Tu étais trempée et le zéphyr ne manquait point de souffler, te faisant éternuer. Tu ignores combien de temps tu as passé-là, immobile, regardant dans le vide. Tu n'avais pas vu que les rares personnes qui étaient venues à l'enterrement étaient déjà parties – toutes, sans exception. Ton mentor et ton frère étaient rentrés au manoir et, ne te trouvant pas à l'heure du dîner, votre père hurla pour t'ordonner de venir à table. Une des domestiques lui avait dit que personne ne t'avait vu rentrer et ce, depuis l'après midi.

Quand ton père mentor t'a retrouvée, tu étais toute trempée et le froid avait calé jusqu'à tes os – tu tremblais et ton corps refusait de bouger : tu t'étais enrhumée, tu avais de la fièvre mais tu n'étais plus seule. Un chien abandonné, qui n'avait même pas un an, s'était faufilé dans la propriété et t'avait approché. Il s'était blotti contre toi, tentant de te réchauffer. Son pelage était tout emmêlé, il avait des dreadlocks et était plein de boue mais il te paraissait beau. Tu n'avais jamais eu des chiens, auparavant. Ton père ne voulait pas d'animaux dans le manoir. Nonobstant, cette fois-ci, ce fut différent : il te permit de le garder puisqu'il savait que tu avais besoin de soutien, d'un ami. Pendant qu'il s'occupait de toi, le personnel s'occupa de l'animal – à contrecœur, il faut dire. On le lava, on coupa ses poils et on le brossa. C'était un lévrier afghan, un chien très à la mode parmi les riches mais il n'avait pas de pedigree et était sûrement croisé avec un chien quelconque – c'est pourquoi on l'avait abandonné. Tu l'avais baptisé Aleksander en honneur à votre nourrice – son deuxième prénom était Aleksandra, mais, puisque c'était un mâle, tu avais pris la version masculine. Ton frère l'appréciait directement et votre père finit par s'enticher de lui, vous voir dormir ensemble le faisait sourire mais ça, tu ne l'as jamais su ni vu par toi-même.  

*** Fin du flashback ***

Tant que tu fus en compagnie de cet animal, tu fus capable de tenir la promesse que tu avais fait à Solace : tu souriais autant que possible et tu étais restée toi-même. On crut que tu avais oublié ce qui s'était passé mais ce n'était pas tout à fait le cas... Tu avais seulement enfoui ces souvenirs au plus profond de ton être, là où tu rangeais les souvenirs qui t'étaient le plus chers. Et c'est encore le cas.

Maladroitement, tu as rangé le livre et tu as quitté la librairie : il était temps de rentrer. Aujourd'hui, c'était l'anniversaire à l'un des enfants de la famille qui t'hébergeait et tu comptais lui offrir un beau gâteau pour fêter ça !
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